Ressources en eau transfrontalière en Afrique de l’Ouest: Prof Alix Afouda partage ses résultats de recherche à la Flash-Up

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Des participants

La salle de réunion de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (Flash) de l’Université de Parakou (Up) a servi de cadre pour une conférence-débat. Ce grand rendez-vous organisé le mercredi 2 avril 2025 a été l’occasion pour le professeur Alix Servais Afouda de présenter les résultats de la recherche scientifique et pluridisciplinaire à la Flash de l’Up sur les ressources en eau transfrontalières en Afrique de l’ouest. Au détour d’une communication captivante, il a abordé plusieurs points essentiels liés à la thématique.

Aboubakar FAÏSSAL & Wassihou GUEGUI MASSIA (Stg)

La question des ressources en eau a été au centre des discussions lors du premier café scientifique de l’année 2024-2025 organisé par la Flash de l’Up. À travers une présentation sur le thème «Les ressources en eau transfrontalières en Afrique de l’Ouest : un levier de paix et d’intégration régionale », animée par Alix Servais Afouda, Professeur titulaire des universités du Cames, plusieurs points clés ont été abordés. Il a notamment été question des principaux systèmes aquifères et bassins versants de la région, ainsi que des grands bassins fluviaux. L’importance des cours d’eau pour les activités humaines a également été mise en lumière. À travers une intervention captivante, le conférencier a exploré les enjeux et défis liés à l’eau, les différents types de conflits transfrontaliers qui en découlent, ainsi que d’autres aspects essentiels de cette problématique.

Le Professeur Mohamed Nasser Baco, vice-recteur chargé de la recherche scientifique de l’Université de Parakou (Up), estime qu’il est essentiel de promouvoir de telles initiatives au sein de l’Up. Il a également précisé que, selon les entités, des animations scientifiques sont organisées régulièrement, soit chaque mois ou chaque semaine et qu’elles consistent en des présentations sur des sujets d’intérêt. Selon ses propos, la problématique abordée à cette occasion est intéressante. «Les conflits qui jalonnent notre vivre-ensemble aujourd’hui sont des conflits autour des ressources naturelles, mais surtout des conflits autour de l’eau», a-t-il fait savoir. Tout comme lui, Ismaïl Moumouni Moussa, enseignant à la Faculté d’Agronomie (Fa) trouve que les échanges ont permis de voir combien il est fondamental de promouvoir la paix dans la sous-région de bien gérer ces ressources en eau transfrontalière, ceci pour de bonnes perspectives d’intégration économique et sociale.

Le Présidium

À en croire, le communicateur Alix Servais Afouda prendre en compte les acteurs partageant les bassins versants ou les systèmes aquifères dans le processus décisionnel permettrait, à l’avenir, de mettre en place une régulation acceptée par tous. Cela va favoriser selon lui, la prévention des conflits potentiels tout en garantissant une gestion concertée des ressources en eau. De plus, le professeur a souligné que sa communication offre plusieurs enseignements, dont celui portant sur la gestion des conflits. «Il y a des institutions qui sont mises en place qui permettent de gérer une forme de coopération lorsque surviennent certains problèmes», a-t-il confié. Professeur Alix Afouda a fait savoir que les attentes restent encore à satisfaire. «Il faut revisiter un peu ces accords, ou alors trouver un mécanisme pour que les populations à la base participent correctement à la gestion des relations qui peuvent découler soit de l’exploitation des ressources en eau, soit même de tout ce qui est lié à l’interne», a-t-il suggéré.

Il convient de souligner que cette première conférence de l’année a connu la présence des enseignants-chercheurs de différents départements de la Flash, des doctorants, des étudiants en master et bien d’autres.

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