RETOUR EN FORCE DES CAS DE CAMBRIOLAGES ET BRAQUAGES À PARAKOU : Nécessité de relancer les brigades civiles de sécurité

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Les malfrats ont bel et bien repris du service dans la ville de Parakou. Depuis quelques jours, des cas de cambriolages et de braquages à mains armées sont répétitifs dans la cité des Kobourou. Des boutiques, microfinance et maisons sont cambriolées par ces hors la loi. Au cours des opérations plusieurs objets et des sommes d’argents sont emportés avec à la clé de perte en vie humaine.

La nuit du lundi 31 août au mardi 1er septembre dernier, un agent de sécurité d’une microfinance située au quartier Gah, dans le troisième arrondissement de la ville de Parakou a été tué par les hors la loi. Ces derniers ont par la suite défoncé le coffre-fort de l’institution avant de vider son contenu. La même nuit, une boutique à Camp Adagbè dans le premier arrondissement de Parakou a été cambriolée. Plusieurs objets informatiques évalués à plus de 1 500 000 ont été emportés par les malfrats.
C’est visiblement l’une des semaines les plus inquiétantes sur le plan sécuritaire qu’a traversé les populations de la cité des Kobourou. Selon les informations publiées sur le site d’information “Le parakois”, l’édifice d’une dame a fait l’objet d’un cambriolage la nuit du mardi 1er septembre dernier au quartier Banikanni dans le deuxième arrondissement de la ville. Sa moto, son poste téléviseur et d’autres objets de valeur ont été emportés. En pleine journée, renseigne la même source le domicile d’un habitant de Gorobani dans le premier arrondissement a été cambriolé le dimanche 30 août dernier. Des hommes sans foi ni loi sont répartis avec des appareils électroménagers, biens immobiliers et même des vivres. Les voleurs ont tout dérobé à son domicile situé derrière le parc principal Cncb de la ville. De même, il y a environ deux semaines, un agent de sécurité à Albarika un quartier situé dans le premier arrondissement de la ville a vu sa gorge tranchée avant de rendre l’âme dans un centre de santé.

Au regard de ces regains d’insécurité, le conseil municipal de la Parakou ferait mieux de plaider auprès de l’État pour la relance des brigades civiles de sécurité au niveau des quartiers. La police républicaine doit pour sa part renforcer ses stratégies afin de déjouer les cas de braquages et de cambriolages dans la ville.

Les éléments de la police sont donc interpellés sur ces cas d’insécurité répétitifs ces derniers temps dans la troisième ville à statut particulier.

 

Wilfried AGNINNIN

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