Depuis quelques jours, la toile est inondée des déclarations jugées peu orthodoxes du Président français Emmanuel Macron, au sujet de certains pays d’Afrique. Lesquelles déclarations ont été faites lors de la conférence des ambassadeurs qui s’est tenue le lundi 6 et le mardi 7 janvier 2025 à Paris. Les réactions fusent de partout, notamment des principaux pays pointés du doigt et traités d’«ingrats» par Macron, en l’occurrence le Sénégal et le Tchad pour avoir demandé le départ de l’armée française.
C’est une pillule difficile à avaler pour nombre de pays lésés par les propos de Macron. Lui qui a estimé que plusieurs Etats africains ont négocié le départ des soldats français de leur territoire. Mieux, il soutient qu’«aucun pays africain ne serait aujourd’hui souverain, si la France ne s’était déployée». Ce à quoi le gouvernement sénégalais n’a pas caché son mépris face à des propos jugés erronés de la part du français. Sur sa page Facebook, le Premier Ministre Ousmane Sonko a précisé qu’«aucune discussion ou négociation n’a eu lieu à ce jour » pour le retrait des troupes françaises. « La France n’a ni la capacité, ni la légitimité pour assurer à l’Afrique sa sécurité et sa souveraineté. Bien au contraire, elle a souvent contribué à déstabiliser certains pays africains comme la Libye», a lâché le Premier ministre Sonko, en réponse aux allégations de Macron. Il a été soutenu par son pair du Tchad, dont les propos ont été rapportés par »TchadOne ». En effet, Abderaman Koulamallah, chargé des affaires étrangères du Tchad, a voulu rappeler à l’autorité française, le sacrifice mené par les africains dans la libération de la France lors des différentes guerres mondiales.
En plus de ces hommes du gouvernement, il convient de noter que les propos de Macron sont largement discutés de part et d’autre.
La Rédaction