Les habitants du quartier Abogomè situé dans la commune d’Akpro-Missérété vivent dans une insécurité indépendamment de leur volonté. Et pour cause, les fils électriques entremêlés des uns, des autres, et même traînant à terre sous l’effet du vent ou la pluie, constituent un grand danger de mort pour ses habitants. Face à cette situation, le maire Joseph Godonou Hounkanrin est appelé à réagir avant que le pire n’arrive.
René VODOUNNON
L’un des milieux phares où il fait bon vivre dans la commune d’Akpro-Missérété, est le quartier Abogomè. Comme l’indique le nom à cause de sa position géographique, le quartier Abogomè est situé à proximité de la voie inter-Etat Porto-Novo-Dangbo séparant le quartier Abogomè du centre ville de la commune. Contrairement aux autres quartiers, on peut compter des cadres et fonctionnaires des ministères qui ont érigé des belles maisons mais partout on y trouve des fils électriques. Ces fils électriques donnent l’impression à toute première vue, d’une forêt où sont entremêlées des lianes-corail ou d’arbustes. Le comble, il suffit juste d’une pluie et tout le quartier donne impression d’un cimetière.
Dans ce même quartier, les fils électriques sont disposés sur les voies publiques et constituent un véritable danger pour les habitants. Pire, des années écoulées, l’on avait enregistré des cas d’électrocution parfois mortel. Par conséquent, la situation va de mal en pis et n’est plus à démontrer. Pour certains, les habitants d’Abogomè vivent entre la vie et la mort.
Face à cette situation, le maire Joseph Godonou Hounkanrin et ses services compétents doivent prendre la situation plus au sérieux en effectuant des descentes sur les lieux, pour constater l’insécurité dans laquelle vivent ces habitants, en vue de prendre des mesures appropriées, car, le risque d’électrocution est grand en cette période de saison des pluies.
