L’Organisation Mondiale de la Santé (Oms) a approuvé l’automne dernier, le vaccin antipaludique, en le qualifiant d’avancée “historique” dans la lutte contre le paludisme. La disponibilité de ce vaccin dans tous les pays africains nécessite un très grand financement. 160 millions de dollars environ. C’est l’estimation du soutien international dont aura besoin le projet de vaccin contre le paludisme. Le Conseil d’administration de l’Alliance mondiale pour les vaccins (Gavi), a décidé d’accorder cet investissement initial pour la période 2022-2025.
Selon l’Oms, il s’agit d’un « financement historique » pour étendre le déploiement en Afrique du tout premier vaccin antipaludique Rts,s/As01(Rts,s). Car, « la mise au point d’un vaccin contre le paludisme a été longue et difficile. Aujourd’hui, nous entamons un nouveau chapitre : ce nouvel outil, qui vient s’ajouter aux interventions existantes, va nous permettre de sauver encore plus de vies dans les pays les plus durement touchés par cette maladie meurtrière », a déclaré dans un communiqué le Dr Seth Berkley, Directeur exécutif de Gavi.
Le paludisme reste une cause majeure de maladie et de décès chez les enfants en Afrique subsaharienne. Et d’après les informations recueillies par Africanews, le vaccin, vendu par GlaxoSmithKline sous le nom de Mosquirix, est efficace à environ 30% et nécessite quatre doses.
Grâce ADJE (Stagiaire depuis la Russie)
