SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU BÉNIN : Le projet Sweet Potato pour changer la donne

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SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET NUTRITIONNELLE AU BÉNIN

Le projet Sweet Potato pour changer la donne

Photo des participants

L’Université de Parakou entend contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Bénin. A cet effet, la faculté d’agronomie de ladite Université a procédé le lundi 11 mars dernier, au lancement du projet sur la patate douce à chair orange en collaboration avec plusieurs institutions de la sous région. L’objectif de ce projet vise à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle, afin de promouvoir, garantir et assurer une agriculture durable. C’était l’amphithéâtre solidarité qui a accueilli les experts en sciences agronomiques et enseignants chercheurs venus du Bénin, Niger et du Nigéria.

Wilfried AGNINNIN (Stg)

« Amélioration de la compétitivité des chaînes des valeur de la patate douce à chair orange au Bénin, au Niger et au Nigeria ». C’est la thématique centrale qui réunit du 11 au 15 mars prochain, les sommités du monde scientifique sur les questions de la malnutrition au niveau des groupes vulnérables. Durant cinq jours les spécialistes des systèmes de production et autres experts vont échanger pour sortir une planification opérationnelle du projet. La première journée a été meublée par des échanges d’intérêt du projet pour les membres du consortium en particulier les parties prenantes.

Dans son mot de bienvenue, le doyen de la Faculté d’agronomie (Fa) de l’UP Michel Batamonsi, a tout d’abord remercié tous les partenaires du consortium du projet Sweet Potato pour le travail abattu, avant de repréciser le bien fondé de ce projet. « La patate douce, cultivar à chair orange sur lequel ce projet se focalise, représente un important réservoir de nutriments pouvant contribuer de manière substantielle à l’amélioration de l’alimentation et de la nutrition, et des moyens de substance des habitants des zones rurales et urbaines », a-t-il clarifié. Selon le doyen, tous les dirigeants du continent africains rêvent d’avoir chaque personne accéder à des aliments sains, suffisants et nutritifs. Et pour que ce rêve soit une réalité, il faut des efforts de sélection soutenus pour développer des variétés à haut rendement adaptées aux stress biotiques et abiotiques.

Pour le coordonnateur du projet professeur Ismaël Moumouni, ce projet a une durée de trois ans et mise en œuvre au Bénin, au Niger et au Nigéria. Il vise trois objectifs principaux. Il s’agit d’améliorer la disponibilité des variabilités des semences de Patate douce orange au profit des producteurs; améliorer la nutrition en favorisant les ressources locales pour faire face aux carences de vitamine A à travers la carotte et conscientiser le consommateur pour que la Patate douce orange puisse entrer dans les habitudes alimentaires des populations. C’est aussi selon le coordonnateur, un projet de recherche-développement qui implique les enseignants chercheurs, les structures en charge des activités de développement et les institutions nationales de recherches agronomiques.

C’est un projet qui vient à point nommé pour le recteur de l’Université de Parakou Prosper Gandaho afin de régler un des plus grands défis du continent africain qu’est la faim et la malnutrition. Il vise, poursuit le recteur à « mettre à la disposition de nos populations, des cultivars de patate douce à chair orange à haut rendement et à haute valeur nutritionnelle ». Le recteur Gandaho est convaincu de la qualité des experts impliqués dans le projet Sweet Potato pour son plein succès.

Il faut rappeler que ce projet est financé par l’Union Africaine (Ua) et appuyé par l’Union Européenne (Ue).

Quotidien Daabaaru, leader de la presse écrite dans le septentrion

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