A l’instar des grandes nations, le Bénin poursuit inlassablement sa marche vers la digitalisation. Ainsi, chaque année, le ministère du numérique et de la digitalisation dédie toute une semaine pour évoquer et discuter des questions ayant trait au développement du numérique au Bénin. Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre en charge du secteur a lancé officiellement hier mardi 24 novembre au Golden Tulip à Cotonou, l’édition 2020 de la semaine du numérique, en présence de trois de ses collègues du gouvernement.
Le Bénin réaffirme plus que jamais sa souveraineté sur le plan numérique. Résolument engagée à relever les défis du numérique, la ministre Zoumarou et ses collaborateurs concrétisent la volonté du chef de l’Etat, à faire du Bénin, la plateforme numérique de la sous-région. En effet, la quatrième édition de la Semaine du Numérique s’inscrit fort bien dans cette dynamique.
Cet événement grandeur nature a réuni les acteurs de l’écosystème du numérique autour de plusieurs panels afin de réfléchir sur les enjeux du numérique et leur contribution au développement du Bénin. La thématique retenue pour l’édition 2020 de la Senum, intitulée « Spécial Soixantenaire de l’indépendance : en route vers notre maturité numérique » est en parfaite adéquation avec les réalités du secteur. «La thématique choisie pour l’édition 2020 me parait illustrative de la volonté du chef de l’Etat qui est d’emprunter le chemin de la transformation digitale, de la transformation de notre administration publique, de nos entreprises et également de la société toute entière », a indiqué la ministre Zoumarou.
La cérémonie a été aussi marquée par la présence des ministres Eléonore Ladékan du supérieur, Modeste Kérékou des petites et moyennes entreprises et Shadiya Assouman de l’industrie qui aux côtés de la ministre du numérique ont épluché la communication relative aux avancées de la numérisation et de la digitalisation des services publics au Bénin. « Je souhaiterais exhorter chacun de nous à adopter des gestes pour la transformation digitale de notre pays», a conclu la ministre du numérique.
Spero A. AKOVOGNON