Le comité d’organisation du 7e colloque scientifique de l’Université de Parakou (Up) et de Kara au Togo a reçu mardi 10 septembre 2024 quelques journalistes. C’était à la faveur d’une conférence de presse organisée à la salle des professeurs de l’Institut de Formation en Soins Infirmiers et Obstétricaux (Ifsio) que les organisateurs se sont confiés. Cette conférence de presse a été l’occasion pour le comité, de communiquer et de présenter ce qui est prévu au menu de ce 7è colloque.
Aboubakar FAÏSSAL (Stg)
L’université de Parakou se prépare à accueillir une activité scientifique de taille. Du 17 au 20 septembre prochain, ce haut lieu du savoir va abriter le 7e colloque scientifique co-organisé avec l’Université de Kara (Uk) avec le soutien de l’Agence Française de Développement (Afd). Ce colloque s’intéressera au thème «Repenser la formation et la recherche dans l’enseignement supérieur en Afrique face à l’émergence de l’intelligence artificielle».
Plusieurs axes ont été proposés dans lesquels, les différentes communications vont prioritairement s’inscrire. Il s’agit selon le professeur Jean-Bosco Vodounou, des sciences médicales, sanitaires, sportives et innovations médicales, des sciences naturelles, agronomiques et biologiques. Les communications vont également s’intéresser aux lettres, langues, sciences sociales et humaines, les sciences juridiques, politiques, administratives et innovations, les sciences économiques de gestion et entrepreneuriat puis les mathématiques, physique, chimie et innovations technologiques.
Dans son allocution, le président du comité d’organisation professeur Mohamed Nasser Baco a rappelé que depuis 2012, l’Université de Parakou a institué à une fréquence de 2 ans, l’organisation de colloque scientifique de portée internationale. Il trouve à cet effet, que les thématiques proposées visent à «proposer des solutions pour orienter l’action publique». A en croire le professeur, ce colloque qui d’ailleurs résonne avec la mission du vice-rectorat chargé de la recherche de l’Up, sera une occasion pour examiner «comment l’intelligence artificielle peut être un levier pour résoudre les problématiques majeures de notre continent». Aussi, le professeur Mohamed Nasser Baco a souligné que ce colloque serait l’occasion de présenter les innovations sur le plan académique, pédagogique et scientifique. «L’Intelligence Artificielle ouvre des perspectives qui méritent notre attention et notre engagement», a-t-il confié. C’est la raison pour laquelle selon lui, l’équipe rectorale et l’écosystème de recherche de l’Up veulent «encourager et soutenir les projets de recherche qui exploitent ces technologies pour répondre aux défis locaux». Pour mettre fin à son allocution, il a remercié tous les partenaires qui les soutiennent.
A son tour, Honoré Biaou, membre du comité d’organisation et enseignant à la Faculté d’Agronomie (Fa) a affirmé que ce colloque est une occasion pour engager la discussion sur les questions d’éthique liées à l’Ia. «Avec l’intelligence artificielle, on peut produire des connaissances», a-t-il souligné. Pour lui, s’intéresser donc à ce thème, c’est voir comment faire pour donner des formations et recherches de qualités. A sa suite, Falylath Babah-Daouda, membre du comité d’organisation et cheffe service des commissions scientifiques a confié que le comité d’organisation a pris toutes les dispositions nécessaires pour mettre les participants dans de bonnes conditions quant à la restauration, l’hébergement et le déplacement. A l’en croire, un mini bus sera disponible pour assurer le transport des différents participants.
Il faut noter que pour le compte de ce colloque, c’est près de 600 communicateurs d’Afrique, d’Europe et même d’Amérique qui sont attendus à l’université de Parakou.
