SESSION DE RATTRAPAGE DE L’EVALUATION DIAGNOSTIQUE
Une brèche pour sauver les enseignants boycotteurs ?
Le samedi 24 août dernier, l’évaluation diagnostique des enseignants reversés en Agents Contractuel de l’État (Ace) à partir de 2008 du primaire et du secondaire général a eu lieu sur toute l’étendue du territoire national. Après cette évaluation, les autorités ont noté un taux de participation national de 75,24%. Les organisateurs ont annoncé une session dite “ des malades et des empêchés ” pour donner une seconde chance à ces derniers de pouvoir composer.
Dans la note, le président du comité interministériel de cette évaluation Salimane Karimou précise que les enseignants concernés pour cette session doivent apporter des preuves justificatives de leur absence. Cependant, ce qui sème la polémique au sein de l’opinion publique, est bel et bien une supposée franche des enseignants “ empêchés ” lors de l’évaluation que le président du comité invite à composer.
Pourtant aucun enseignant n’a été empêché dans la salle composition. Ce que l’on peut signaler c’est le boycott de certains enseignants surtout dans le septentrion qui n’avait pas empêché leurs collègues de composer. Ce qui est clair-obscur dans cette affaire de session de remplacement, reste la preuve justificative que ces supposés “ empêchés ” vont produire. Même s’ils vont produire des pièces justificatives, la qualité de ces pièces serait à désirer.
Au regard de tout ce qui précède, il serait préférable que le gouvernement accorde une seconde chance à tous les enseignants qui n’avaient pas pris part à la première phase. Et si, il le faisait, il aurait rendu justice à tous en évitant le deux poids, deux mesures.
Wilfried AGNINNIN
Quotidien Daabaaru, leader de la presse écrite dans le septentrion
