Le 20 décembre 2022 s’est tenue à la salle de conférence de la préfecture de Parakou, la session du bureau exécutif du Forum des Partenaires au Développement (Fopad) du Borgou. La rencontre élargie aux coordonnateurs des différents groupes thématiques, leurs adjoints et aux rapporteurs, a permis à ceux-ci de présenter les résultats de la mise en œuvre des recommandations de la session de 2020 tout en ressortant les difficultés rencontrées. Des perspectives ont été définies à la fin pour surmonter les obstacles et plus d’impacts des actions au profit des communes. La rencontre a été présidée par le Secrétaire Général (Sg) de la préfecture de Parakou Sanni Bio Bayé représentant le préfet et président du Fopad Djibril Mama Cissé.
Samira ZAKARI
Cinq groupes thématiques notamment la santé, hygiène, assainissement et nutrition ; l’agriculture durable ; l’administration et la gouvernance locale ; la promotion de l’économie locale et mobilisation des ressources et l’éducation ont présenté les résultats de la mise en œuvre des recommandations de la session de 2020 du Fopad. En effet, les différents groupes thématiques de ce forum sont mis en place en 2018 par le préfet du Borgou Djibril Mama Cissé afin de créer une synergie des interventions des partenaires pour une amélioration des conditions de vie des populations.
Ainsi, deux ans après la création de ces groupes qui réunissent chacun, les partenaires intervenant dans le même secteur dans le département, les membres se sont retrouvés en 2020 pour leur session. Des recommandations ont été faites aux partenaires au terme de la rencontre pour plus d’impact de leurs actions. « Vous conviendrez avec moi qu’il est temps d’apprécier le travail accompli par ces groupes thématiques à ce jour. C’est donc l’objectif de la rencontre. Les coordonateurs et leurs adjoints feront donc le point des actions menées pour qu’on puisse identifier aussi les indicateurs d’évaluation de la performance du département », a expliqué le Sg de la préfecture Sanni Bio Bayé.
Dans leurs présentations, ils ont fait le point des activités menées dans les communes en énumérant les difficultés rencontrées. Dans le secteur de l’éducation par exemple, composé de la Direction Départementale des Enseignements Maternel et Primaire (Ddemp), de la Direction Départementale des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle (Ddestfp), du projet Helvetas et de Sia N’son, le Ddemp Jacob Toudonou a énuméré quelques activités menées. « Nous avons entre autres, la création d’une plateforme virtuelle d’échanges, de concertation entre les acteurs de l’éducation. L’activité a été réalisée avec la création d’un groupe WhatsApp regroupant les différents acteurs. Pour ce qui est des indicateurs de performance, ils ont été réalisés et envoyés. Lorsque nous prenons par exemple au niveau de la Ddemp, vous allez constater sur le document envoyé qu’il y a le nombre d’écoles disposant de points d’eau, le ratio enseignants-groupes pédagogiques, le taux de couverture des écoles en cantines scolaires, le taux brut de scolarisation et autres », a t-il expliqué. Les difficultés sont observées cependant sur le point concernant l’organisation des rencontres entre programme avec les maires et la redynamisation des cadres de concertation des acteurs de l’éducation. Ces difficultés sont liées à la mobilisation de ressources pour organiser les rencontres avec les maires.
Après les présentations des différents groupes thématiques, des propositions ont été faites pour surmonter les obstacles. À en croire le chargé de programme de l’Adecob qui fait partie du bureau exécutif du Fopad Mama Bassarou, « certes des avancées sont constatées au niveau des différents groupes. Cependant, il y a encore des éléments sur lesquels on pourrait avoir à revenir en 2023 ».
C’est donc sur de nouvelles bases que les différents groupes thématiques ont promis poursuivre les actions pour le bonheur des populations à la base.
