SITUATION LAMENTABLE DE LA PRESSE UNIVERSITAIRE AKOWÉ : Prosper Gandaho doit faire parler sa fibre paternelle

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SITUATION LAMENTABLE DE LA PRESSE UNIVERSITAIRE AKOWÉ

Prosper Gandaho doit faire parler sa fibre paternelle

L’univers médiatique du Bénin n’est pas seulement nourri par les écoles de formation en journalisme. Plusieurs professionnels des médias, pas les moindres sont de purs produits de la presse universitaire. Ces hommes des médias ont découvert en son temps leurs talents en matière d’écriture et ont pu les tailler à travers les organes de presse installés sur les campus du Bénin. L’université de Parakou, deuxième plus grande université du Bénin n’échappe guère à cette règle. Elle compte en son sein des organes de presse. Entre autres organes, il y a la radio Up Fm et le journal Akôwé. Si la chaîne universitaire émet à merveille dans la ville de Parakou, le journal universitaire quant à lui, reste de loin l’enfant déshérité de l’université de Parakou.
En effet, à l’université de Parakou, la presse écrite semble être regardée comme le mouton expiatoire des organes de presse de ce haut lieu du savoir. D’ailleurs, un tour au siège d’Akôwé sous le bâtiment qui l’abritait, présente de loin l’image d’un organe de presse d’une université publique.
L’organe est confiné dans un couloir de ce bâtiment abandonné et en état de décrépitude. Au même moment la radio Up Fm est bien lotie en face de l’étage du bâtiment avec toutes les commodités d’une presse universitaire.
Le comble est que depuis que ce bâtiment qui abrite le seul organe de presse écrite de l’université de Parakou est en chantier pour réfection, Akôwé a été expulsé et se cherche un siège pour ses activités d’information, d’éducation et de sensibilisation. Les tractations de son Directeur de Publication pour trouver un siège provisoire ont été vaines. « Je me suis rapproché de quelques autorités du Centre Œuvres Universitaires et Sociales pour savoir le sort qui est réservé à Akôwé après les travaux de réfection, mais des réponses des uns et des autres, rien n’est prévu pour la presse écrite », confie Daouda Boni, directeur de publication de Akôwé.
Joint au téléphone le directeur du Cous n’a pas voulu se prononcer sur la situation. Aux dernières nouvelles, Akôwé a pu trouver un coin dans les locaux d’Up Fm pour déposer ses matériels, suite à une négociation entre le directeur de la radio et le responsable du journal sans avoir la certitude de retourner à son ancien siège après les travaux de réfection.
Face à cette situation lamentable et déplorable, le recteur Prosper Gandaho doit agir pour que la presse écrite universitaire retrouve une place digne au sein de l’Up. Car, cet organe constitue un incubateur non négligeable pour les étudiants passionnés de la plume et du papier. Après les travaux de réfection de ce bâtiment, il va falloir qu’Akôwé soit traité avec dignité et considération. Ce serait à l’actif du recteur qui, d’ailleurs au delà du rôle d’autorité rectorale, qu’il joue à la tête de ce haut lieu du savoir, reste en même temps un bon père de famille pour tous les étudiants de Parakou.

Edouard ADODE

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