SUITE AUX MULTIPLES DESCENTES DE CONTRÔLE SUR LE CHANTIER DASSA-SAVALOU-DJOUGOU : L’He Gbadamassi dénonce un acharnement d’Ayadji contre Ebomaf

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SUITE AUX MULTIPLES DESCENTES DE CONTRÔLE SUR LE CHANTIER DASSA-SAVALOU-DJOUGOU

L’He Gbadamassi dénonceun acharnement d’Ayadji contre Ebomaf

Dans sa mission de contrôle de l’action gouvernementale, l’honorable Rachidi Gbadamassi vient encore de s’intéresser à un dossier très sensible qui semble cacher une certaine injustice pouvant compromettre les efforts de développement du chef de l’État Patrice Talon. Il s’agit des nombreuses missions de contrôle de la Direction Générale des Infrastructures (Dgi) sur le chantier Dassa-Savalou-Djougou dont les travaux de bitumage sont confiés à Ebomaf. Une entreprise internationale dont l’expertise dans le domaine ne souffre d’aucun doute au vue de ses nombreux résultats au Bénin, dans la sous région et ailleurs.

Ainsi, après les investigations de l’élu du peuple, il dénonce avec véhémence l’acharnement de la Dgi contre l’entreprise Ebomaf. C’était au détour d’un point de presse. Lisez-plutôt l’intégralité de la déclaration de l’honorable.

Edouard ADODE

« Amis de la presse ; Chers journalistes ; Hommes et Femmes des médias ; Chers invité (e)s ; Mesdames et Messieurs.
Ces derniers temps, pour ceux et celles qui ont suivi l’actualité à travers les médias (on peut être de la presse sans forcément suivre tout ce qui se passe sur les médias) vous aurez remarqué en toute objectivité que la Ministère des Travaux Publics et des Transports (MTPT) à travers la Direction Générale des Infrastructures (DGI) a fait plusieurs descentes sur le terrain dans le cadre du suivi et du contrôle de l’exécution des divers travaux en cours dans notre pays.
Pour ceux et celles qui ont bien suivi cette actualité, quelques faits sont survenus et ne sont pas du tout anodins pour qui connaît bien le cadre, le contexte et le système de réalisation des travaux de route dans notre pays depuis quelques années pour ne pas dire précisément depuis avril 2016.

En effet, Mesdames et messieurs, le tronçon Dassa – Savalou – Djougou, en plein chantier et dont la société EBOMAF a la charge des travaux, a été visitée par la Direction Générale des Infrastructures (DGI). Pour ceux et celles qui se sont effectivement intéressés au déroulement des missions de contrôle, de suivi et d’évaluation organisées ces derniers-ci par la DGI, il est aisé de faire ces quelques cinq (05) constats pertinents :

1. les autorités présentes sur les lieux (pour ne pas citer nommément le DGI) ne s’étaient pas comportées comme des partenaires préoccupés par la bonne marche des travaux commandés. Elles s’étaient mises dans la peau de donneurs de leçons et de gendarmes zélés ;
2. au terme de la mission de contrôle et de suivi, il y a eu une grande communication médiatique (télévision, radio et presse écrite) autour de la descente qui a été faite sur ce chantier alors que la discrétion est le premier trait caractéristique du pouvoir de la rupture qui est un régime bien structuré et bien organisé, un régime d’ordre qui a définitivement tourné la page des agitations stériles, du populisme et de la communication à outrance comme modes de gouvernance ;
3. il n’a été prêté aucune oreille attentionnée et sérieuse aux agents et cadres de la société EBOMAF présents sur les lieux et qui, de droit,devraient avoir la parole pour expliquer la situation irrégulière et anormale observée aux dires de la DGI ;
4. la visite du chantier en question (Dassa – Savalou – Djougou) a suscité beaucoup de critiques acerbes contre la société EBOMAF dans la presse et un peu partout, alors que celle-ci, jusqu’ici est restée très correcte et irréprochable, je vous en convaincrai bientôt ;
5. les faits et actes supra-évoqués ont concouru à présenter l’entreprise EBOMAF comme la pire des entreprises de bâtiments et travaux publics en exercice au Bénin ces dernières années sur des actes aussi graves et aussi subjectifs, il ne faut pas rester taciturne, aveugle et hypocrite en feignant de ne rien voir du tout. C’est ce qui justifie logiquement mon intervention de ce jour. Je prends la parole, pas seulement en tant que parlementaire investi de la mission de contrôle de l’action gouvernementale, mais surtout en ma qualité de citoyen libre soucieux du développement de son pays, utilisant donc les outils et canaux à lui conférer par la redevabilité, le suivi-évaluation participatif et surtout la reddition de compte aux populations.

Mesdames et messieurs, chers invités, pour comprendre et appréhender l’anomalie qui caractérise la situation que vit présentement la société EBOMAF ciblée par la Direction Générale des Infrastructures (DGI), je vous suggère de considérer les faits que voici :
1. le contrat qui lie l’entreprise EBOMAF à l’Etat béninois est le projet de réhabilitation de la route Dassa – Savalou – Djougou en lot unique et non en plusieurs lots dont Djougou – Dassa, comme l’affirment certains ;
2. le délai de fin d’exécution des travaux est prévu pour février 2021, nous sommes donc à près d’un an d’expiration du délai contractuel ;
3. les travaux de terrassement et d’assainissement sur Dassa–Djougou sont complètement achevés et il ne reste que le bitumage qui interviendra dans au plus un moins, nous a-t-on rassuré sur le terrain ;
4. des équipes de bitumage travaillent actuellement sur Dassa–Savalou et se positionneront prochainement sur Dassa -Djougou ; 5. les travaux sont très bien suivis et contrôlés tel que mentionné dans le cahier de charge élaboré dès le départ et dont rien n’a été modifié.
Mieux, d’autres considérations méritent d’être portées à votre attention,

Mesdames et Messieurs. Tenez-vous tranquilles, dans le projet Dassa-Savalou-Djougou, il est prévu une centrale d’enrobée et une centrale de concassage. Cependant, dans le souci d’accroitre le rendement, le PDG d’EBOMAF a consenti mettre à disposition une centrale d’enrobée et une centrale de concassage supplémentaire. C’est ce qui explique la mise en place de la centrale enrobée de Bassila et la centrale de concassage de Djougou. En outre dix (10) nouveaux sous-traitants ont été recrutés et des avances conséquentes leur ont été données pour booster davantage l’assainissement.

De même un renfort conséquent en équipement de travail (camions et engins) sont déjà pied d’œuvre dans le septentrion pour accroitre significativement le rendement prévu dans le cahier de charge. Tous ces efforts concernent uniquement le Nord en ce qui concerne le projet de bitumage du tronçon Dassa – Savalou – Djougou.
Par ailleurs, le même renforcement en matériels et expertises humaines, sans compter les ressources déjà déployées sur ce plan, a été déjà opéré au Sud
(Cococodji, Hêvié, Torikpota, Misséssinto, Zinvié et Zè).

Suite à toutes ces considérations, un questionnement retrouverait tout son sens dans les interrogations fondées suivantes :
que reproche-t-on concrètement et objectivement à la société EBOMAF depuis quelques temps ?
Pourquoi c’est seulement EBOMAF qui fait l’objet de missions de contrôle et de suivi alors que d’autres sociétés ont généré des éléphants blancs et les techniciens à charge du suivi ne disent et ne font rien ?
Pourquoi orchestrer un acharnement aussi flagrant à l’encontre la société EBOMAF qui jusque-là n’a pas encore failli ?
Un différend non-dit à haute voix opposerait-il la société EBOMAF au Directeur Général des Infrastructures (DGI) ? Si oui lequel ?

En définitive, où veut-on en venir de façon concrète et pour quelle finalité produit-on toute cette vacarme ?
A toutes fins utiles, il est important de rappeler aux uns et aux autres l’article 35 de notre constitution qui mentionne clairement : « Les citoyens chargés d’une fonction publique ou élus à une fonction politique ont le devoir de l’accomplir avec conscience, compétence, probité, dévouement et loyauté dans l’intérêt et le respect du bien commun. »

Il ne sert à rien, absolument à rien d’entreprendre des fouilles là où on sait pertinemment qu’il n’y a rien à trouver. Il serait plus indiquer de se concentrer sur l’essentiel pour servir la nation avec impartialité, justice et rigueur en vue du développement. Nous avons encore du chemin à faire. C’est pour cette raison que nous avons besoin de tout le monde sans exception. Pour mémoire, il convient de rappeler que EBOMAF, c’est plus de trois décennies d’expérience capitalisée dans les domaines de l’Immobilier et des Travaux Publics au départ puis après le Génie civil, le Commerce Général, l’Hôtellerie, la Banque, les Assurances, l’Industrie, les Transports. EBOMAF, c’est aussi la construction de services sociaux de base (écoles, lycées, collèges, centres de santé, etc.). Là où EBOMAF passe, la route prend place. Ses capacités matérielles et ses installations techniques à la pointe de la technologie, ainsi que ses ressources humaines rompues à la tâche, ont forgé sa réputation et l’excellence dans l’exécution de tous types de grands travaux. Son expertise dans les Travaux publics est unanimement reconnue au Bénin, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, au Congo-Brazzaville, en Guinée-Conakry, en Guinée Equatoriale, au Libéria et au Togo. EBOMAF, à ce jour, c’est plus de 200 Km de routes modernes déjà construites au Burkina Faso et environ 2 500 Km de voies bitumées réalisées au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Togo, en Guinée-Conakry. Elle a également à son actif une dizaine de travaux aéroportuaires. Le Groupe EBOMAF intervient dans une dizaine de pays en Afrique et en Europe. Ses entreprises se distinguent par leur performance. Celles-ci emploient environ 3 600 salariés de tous types et génèrent des centaines de milliards F CFA de chiffres d’affaires par an. Elles assument pleinement leur Responsabilité Sociétale d’Entreprise (RSE) en soutenant annuellement diverses œuvres sociales à hauteur de plus de 1,5 milliard F CFA. EBOMAF est également dans le Partenariat Public-Privé (PPP).

Une entreprise ne peut pas afficher toutes ces performances et on va encore douter de son sérieux et de sa capacité à respecter les délais contractuels en livrant surtout des travaux de bonne qualité partout où elle est passée. EBOMAF est l’une des rares fiertés de l’Afrique francophone dans le domaine des affaires toutes catégories confondues. Tous les africains ont donc intérêt à soutenir EBOMAF, pas aveuglement au nom de la bourgeoisie locale africaine mais surtout et beaucoup plus au nom de la bonne santé de l’économie africaine qui conditionne absolument le développement du continent. Le Chef de l’Etat a recommandé à tous les cadres, élus et autorités qui agissent pour le compte de l’Etat béninois pas de zèle et de vacarme ; plutôt beaucoup d’action et d’efficacité dans la discrétion. Cette prescription est la marque des grandes armes, de celles qui ont réussi à transformer les pires situations en de grandes merveilles ayant impressionné le monde entier. En témoigne l’exemple du Chef de l’Etat lui-même qui mérite d’être reproduite.
Vive l’efficacité au travail !
Vive la probité !
Par-dessus tout, vive le Bénin !

Je vous remercie.

Rachidi GBADAMASSI

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