Contrairement à ce qui a été distillé par certains médias, la commune de Kalalé n’a pas été le théâtre d’un mariage forcé qui a tourné au vinaigre. Contacté par la rédaction, le maire Tidjani Bani Chabi est revenu sur les faits.
Ce qu’il s’est vraiment passé à Kalalé
Selon l’autorité communale, les faits se sont passés dans l’arrondissement de Bouka et non celui de Derassi. Il s’agit en effet d’une plaisanterie entre le fiancé d’une jeune fille normalement doté et ses amis, et le tuteur de la fille qui aurait mal tourné. « Le samedi dernier, la fille en question s’est fait remorquer par son tuteur qui l’a amené suivre un match de football. C’est au retour qu’ils ont rencontré le fiancé de la fille et ses amis qui dans la causerie ont demandé pourquoi le tuteur remorque ainsi leur femme. Ce dernier alors descend la fille de sa moto et leur répond toujours dans la plaisanterie de reprendre leur femme. Mais vous savez que dans un groupe, il y a souvent des récalcitrants, c’est ainsi que quelqu’un dans le groupe du tuteur se révolte contre le fait qu’on leur demande de descendre la fille. Alors, une altercation est survenue entre les deux groupes », a raconté le maire.
Ainsi, n’ayant pas digéré leur défaite après la bagarre, le groupe du tuteur de la jeune fille décide de repartir vers celui du fiancé dans l’intention de rendre les coups reçus. « Ils étaient armés de coupe-coupe. Arrivés sur les lieux, ils se jettent sur un jeune homme qui n’était même pas au courant de la première altercation. Mais ce dernier qui était plus dodu réussit à se défendre et leur arrache même le coupe-coupe qu’il utilise contre eux », a ajouté le maire. Cette deuxième bagarre a fait des victimes surtout dans le rang du tuteur de la fille. Les victimes ont été sérieusement blessées à coup de machette.
Il faut préciser cependant que la fille à cause de laquelle est survenue cette altercation est une adolescente.
Samira ZAKARI