Né à Boko, un village du nord-Bénin, Richard Boni Ouorou est un grand bâtisseur engagé et déterminé qui travaille dans l’ombre avec dévouement pour le développement de son pays. Son retour au Bénin en 2024, après huit années passées à l’étranger, s’inscrit dans une volonté profonde de contribuer activement à l’essor économique et démocratique de sa patrie à travers des investissements colossaux dans plusieurs secteurs vitaux. Aujourd’hui, Président du parti politique ‘’Le Libéral’’, Richard Boni Ouorou se présente comme un leader incontournable ; discret mais stratégique. Forbes Afrique a dévoilé un homme qui s’est construit par son travail et dans la discrétion.
Wilfried AGNINNIN
Il fait partie des leaders qui construisent l’Afrique d’aujourd’hui et de demain. Richard Boni Ouorou a très tôt compris le combat de la vie en quittant sa maison familiale pour se construire. «Je suis né dans l’ombre d’une famille monoparentale, une réalité rude mais qui a forgé le socle de ma résilience. (…). Les épreuves de ma mère m’ont poussé à quitter la maison très tôt, à la recherche d’un avenir meilleur», a-t-il confié au micro des confrères du média Forbes Afrique. Richard Boni Ouorou a fait le secondaire au Lycée Mathieu Bouké (Lmb) de Parakou, avant de poursuivre ses études à Hec Abidjan, en Côte d’Ivoire, où il obtient en 2002 une maîtrise en ingénierie commerciale.
Des investissements dans des secteurs stratégiques
Le politologue Richard Boni Ouorou est un bâtisseur qui a su s’imposer à travers l’installation des entreprises sur le continent américain, européen et africain. Il investit ainsi dans des secteurs stratégiques tels que l’agro-industrie, l’audiovisuel, les énergies, l’hôtellerie, l’agroalimentaire et l’intelligence économique. Une seule ambition guide son parcours : faire de l’Afrique un terreau fertile d’innovation, d’éducation et d’opportunités durables. Pour soulager la douleur de sa famille et particulièrement celle de sa mère, qui a tout sacrifié pour ses sept enfants, «dont cinq sont morts faute de soins et de moyens», il choisit d’investir dans des affaires à Abidjan.
Le jeune diplômé fonde, au début des années 2000, Ouorou Négoces et l’établissement Respublica, spécialisés dans la fourniture de matériel informatique aux institutions financières. Mais très vite, les réalités du terrain le rattrapent : «Mes rêves ont été brisés par la faillite. La seule option qui s’offrait à moi était celle que beaucoup de jeunes empruntent : céder à la facilité du faux ou accepter un emploi qui ne répondait ni à mes aspirations ni à celles de ma famille», rapporte Forbes Afrique. Elle rencontre par la suite Omontola, une femme canadienne qui deviendra son épouse. Richard Boni Ouorou s’installe au Canada en 2007 où il approfondit sa spécialisation en finance à Hec Montréal, puis en sciences politiques à l’Université de Montréal, mû par l’ambition d’évoluer dans les cercles économiques globaux sans jamais rompre son ancrage africain. A l’en croire, «en terre étrangère, j’ai d’abord cherché à comprendre, à m’adapter. L’expertise de mon épouse en sciences sociales m’a grandement guidé». En 2009, il développe un réseau de garderies, Canada Inc, dont le chiffre d’affaires atteint 870 000 dollars canadiens par an (environ 556 000 euros), avant de fonder en 2012 un cabinet de développement économique, Quebec Inc, qui mobilise 2,3 millions de dollars (2 millions d’euros) dès sa deuxième année d’activité. La réussite du dernier road show, qui a permis de mobiliser plus d’un milliard de dollars en moins de douze heures, en est une illustration forte. «En Afrique, la parole publique se réduit trop souvent à des querelles électorales stériles, éclipsant les véritables enjeux du développement. J’ai compris que pour transformer notre continent, il faut d’abord transformer nos discours, nos mentalités», a-t-il fait savoir. Richard Boni lance par la suite un cabinet de développement économique et agricole, à la tête d’un fonds de 6 millions de dollars Us (5,2 millions d’euros), destiné à financer des projets agroalimentaires au Bénin, mais également au Togo et au Sénégal. Aujourd’hui l’entrepreneur exploite aujourd’hui plus de 1 000 hectares de terres agricoles à Djougou, développe un hôtel 4 étoiles en cours de construction, et pilote une chaîne de boulangeries à travers Terra-Ouorou Akiyo Sarl. «Immédiatement après mon retour au Bénin en janvier 2024, j’ai entrepris une tournée nationale afin d’évaluer directement les problèmes de mes concitoyens et de formuler des actions concrètes», a-t-il confié. À travers sa Fondation Terrien-ne, il agit sur des priorités vitales : éducation, énergie, eau, et entrepreneuriat. Entre 2018 et 2025, plusieurs écoles ont été construites ou équipées, et six autres sont en cours de finalisation. De même, 500 lampadaires solaires ont été installés dans les villages, comme il aime à le rappeler.
Richard Boni Ouorou poursuit ses activités industrielles avec Nanti International Sarl, fondée en 2022 et implantée à Lomé, au Togo qui évolue sur deux axes : la transformation d’huile industrielle et la gestion de stations-service. Il devient l’investisseur principal de Yema Distribution, une jeune entreprise dédiée à la distribution de contenus cinématographiques en Afrique francophone. Le leader Richard Boni Ouorou fonde Blue Partners en 2025, basée en Amérique, en Europe et en Afrique. L’entreprise structure une offre de «collecte, d’analyse et de valorisation de données économiques», destinée aux marchés financiers internationaux. Il faut rappeler qu’il a aussi travaillé pour l’ancien Premier ministre Justin Trudeau au Canada. Un privilège réservé à peu de personnes. Richard Boni Ouorou affirme avoir fait partie de son équipe de soutien politique.
Aujourd’hui Président du parti politique « Le Libéral »
Le 5 avril 2025, Issa Richard Boni Ouorou a créé son parti politique « Le Libéral » au Bénin. Cette formation prône la solidarité, le progrès et l’équité. A travers ce parti, le politologue veut faire du Bénin un pays où les efforts de chaque citoyen pour la construction du pays sont reconnus et pleinement récompensés à juste titre. Grâce à son sérieux, dynamisme et management éclairé, le parti a reçu déjà son récépissé provisoire délivré par le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique (Misp). «Le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, a formellement enregistré le parti et a délivré un récépissé provisoire qui atteste de son existence légale au regard de la règlementation en vigueur au Bénin», a-t-il rassuré. Dans la même dynamique, il a déjà envoyé des demandes d’audience afin d’échanger avec tous les partis politiques légalement enregistrées au Bénin.
A noter que le politologue Richard Boni Ouorou a bien d’autres réalisations à son actif.
