Talk show à l’université de Parakou: Barnabas Orou Kouman explore l’univers des médias en ligne

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Un nouveau numéro de l’activité mensuelle “Géopolitique, stratégies et développement” s’est comme d’habitude, tenu au centre American Corner de l’Université de Parakou (Up). C’était le mercredi 16 avril 2025 avec pour invité d’honneur, Barnabas Orou Kouman, promoteur du groupe de presse Daabaaru et président de l’Union Nationale des Médias en Ligne (Unamel-Bénin). Ce talk show animé par le coach Yannick Clovis Otchoumaré a porté sur le thème «Médias en ligne au Bénin : entre liberté de presse et légalité». La conférence a permis d’aborder des sujets essentiels dont le contexte de création de l’Unamel-Bénin ainsi que ses objectifs, ce que s’est qu’un média en ligne, les limites de l’encadrement de la liberté de presse, de même que les limites qu’il ne faut pas franchir en tant que média en ligne.

Lors des échanges

Outre ces points, Barnabas Orou Kouman a aussi abordé beaucoup d’autres sujets d’une importance capitale dont la différence entre un journaliste, un blogueur et un influenceur qui sont à la quête de followers, de likes. Au sujet des devoirs d’un journaliste, Barnabas Orou Kouman a fait savoir qu’un journaliste ne peut pas par exemple envoyer au public une image agressive sans prévenir ou sans prendre une précaution. Il a aussi expliqué qu’un journaliste collecte l’information, la traite avant de la diffuser. Dans ses explications, il a également démontré que le code d’éthique et de déontologie de la presse béninoise interdit au journaliste de diffuser une image macabre pour ne pas toucher la sensibilité des populations. Selon les explications du président de l’unamel-Bénin le journaliste est formé spécialement pour traiter l’information avec beaucoup de professionnalisme. «Nous travaillons au niveau de l’Unamel-Bénin et nous investissons beaucoup sur la formation de nos membres, des techniciens, des journalistes pour que de mieux en mieux, ils puissent être professionnels dans le traitement de l’information», a-t-il confié.

Cette conférence a aussi été l’occasion pour le promoteur du groupe de presse Daabaaru Barnabas Orou Kouman d’aborder la question de l’aide de l’État à la presse privée qui n’est plus une réalité depuis 2016 au Bénin. Il a montré comment cela peut aider les médias dans ce sens que les prestations mensuelles sont très loin de combler les charges. «Ce que nous faisons comme prestations par mois, ne suffit pas pour payer le loyer, l’électricité, les impôts», a-t-il laissé entendre. Selon lui, cette aide que l’État apporte aux médias leur permettra de joindre les deux bouts. Barnabas Orou Kouman a, par la même occasion, mis l’accent sur les différentes subventions que le gouvernement accorde aux fédérations de football, de pétanque, aux associations sportives, les partis politiques et bien d’autres en précisant que les médias ont aussi ce droit. Il estime que les médias ne font pas que du business. Ils aident selon ses propos, l’État pour sensibiliser les populations, sur les comportements qu’il faut adopter, à l’entretien du bien public, à l’assainissement. Malgré ces efforts, les médias sont, à l’en croire, taxés au même titre que celui qui ouvre sa quincaillerie.

Photo de famille

Par ailleurs, avant de clore la conférence, Barnabas Orou Kouman a répondu à plusieurs questions posées par l’assistance. Des questions qui portaient notamment sur la manière dont les journalistes perçoivent leur liberté, l’équilibre entre liberté d’expression et respect de la loi, les méthodes pour identifier une fausse information, la distinction entre infox et intox, ainsi que sur les opportunités qu’offrent les médias en ligne aux e-commerçants et plus encore. Les réponses apportées ont permis à l’assistance de mieux comprendre la thématique retenue pour ce numéro.

Aboubakar FAÏSSAL & Wassihou GUEGUI MASSIA (Stg)

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