TRANSPORT EN COMMUN AU BENIN : Les conducteurs de minibus en grève à Cotonou

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TRANSPORT EN COMMUN AU BENIN

Les conducteurs de minibus en grève à Cotonou

Impossible d’effectuer un déplacement sur le tronçon Abomey-Calavi-Cotonou, marché Dantokpa, ceci pour une semaine à compter du lundi 19 août dernier. C’est ce qu’il faut comprendre du mouvement de débrayage organisé par les conducteurs de minibus de la capitale économique du Bénin et de la commune d’Abomey-Calavi.

Aucun minibus de transport en commun en circulation depuis le lundi dernier. Et même les quelques courageux qui essaient de violer cette règle se voient arrêter et vider immédiatement de leurs passagers par leurs collègues épris de colère. Ces conducteurs des bus en commun ont choisi le canal des branchages en main pour démontrer leur mécontentement et exiger des autorités préfectorales et de la police Républicaine la libération pure et simple des véhicules arraisonnés sur le long de l’axe Abomey-Calavi-Cotonou pendant le week-end écoulé.

Selon ces derniers plusieurs véhicules sont arrêtés chaque jours sur la voie par les hommes de la police républicaine et conduits au commissariat avec comme raison avancée, l’interdiction des chargements hors parc. Aussi ajoutent-t-ils que certains policiers confient que l’ordre viendrait de l’autorité préfectorale. Ces taximan déplorent le comportement de la police car d’après eux il n’existe pas suffisamment de parcs pour leur permettre de faire le chargement à chaque stationnement. « Depuis Tokpa par exemple jusqu’à Akassato, il n’y a pas de parc, où veulent-t-ils qu’on stationne », a indiqué un conducteur.

Ils vont plus loin en confiant qu’à chaque arrêt la police exige le payement d’une somme de 12.000 fcfa au commissariat.
Ainsi, le mouvement qui a conduit au blocage de la voie aux environs de Kpota a roulé jusqu’au niveau de la résidence du maire de la commune d’Abomey-Calavi et en face du Centre de Promotion Sociale de la commune pour manifester leur mécontentement.

Les vraies victimes de cette manifestation sont les passagers qui désormais auront du mal à effectuer leurs différents déplacements.

Mais les conducteurs ne comptent pas reculer jusqu’à la satisfaction de leur revendication.

Samiratou ZAKARI

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