VIOLENCES POST-ELECTORALES AU BENIN : Tchaourou mérite mieux !

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VIOLENCES POST-ELECTORALES AU BENIN

Tchaourou mérite mieux !

Maisons incendiées, circulation perturbée par des pneus brûlés à l’entrée comme à la sortie de la ville, des forces de l’ordre agressées, des fils de Tchaourou percés par balles, des enfants et des femmes vivant avec la peur au ventre au quotidien, commissariat de police incendié, affrontement entre adeptes du culte Oro et forces de l’ordre et de défense. C’est là la triste réalité qui caractérise la commune de Tchaourou depuis les élections législatives du 28 avril dernier.
Au moment où les autres villes ont retrouvé leur calme, la situation ne fait qu’envenimer à Tchaourou. Cette ville qui a eu la chance de donner au Bénin l’un de ses dignes fils qui a eu à diriger le pays pendant dix années. Ce qui classe cette commune parmi les villes prestigieuses du Bénin, car peu sont ces localités qui ont eu la chance de voir l’un de leurs fils accéder à la magistrature suprême du pays. De même, Tchaourou a fourni plusieurs cadres au Bénin, à la sous-région et voire même au monde entier. Combien ne sont-ils pas les fils et filles de Tchaourou qui font la fierté du Bénin au-delà des frontières nationales par la beauté de leur sagesse.
Mais depuis ces dernières élections, c’est à croire que certains jeunes de cette ville distinguée ont perdu tout ce qu’ils ont d’humain en eux, en se laissant aller à la bestialité qui relève des temps immémoriaux. Sinon comment comprendre qu’à Tchaourou, ville natale de l’ancien président Boni Yayi, ancien fonctionnaire international et modèle d’homme de paix en Afrique, des fils du même village se lèvent pour vandaliser des biens privés appartenant à leurs frères et sœurs, des maisons qui font la fierté de leur ville pour des questions politiques qui passeront à coup sûr. Des individus qui s’en prennent à des édifices publics construits avec l’argent des contribuables dont ils font également partie.
Et la situation se dégrade au quotidien tout comme si Tchaourou manque de sages capables de faire entendre raison à ces jeunes sûrement sous l’emprise de la drogue ou d’une force maléfique qui leur font oublier le prestige de leur ville d’antan. Le sang des fils de Tchaourou doit cesser de couler, les fils et filles de Tchaourou ont désormais besoin de toute leur quiétude pour vaquer à leurs diverses occupations afin de contribuer au développement de la Nation comme par le passé. Il est temps que la fibre patriotique des fils et filles de Tchaourou prennent le dessus sur l’esprit de vengeance et de rébellion qui n’honorent guère cette ville.
Tchaourou mérite mieux !

Edouard ADODE

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