WEEK-END MOUVEMENTE A PORTO-NOVO
Plusieurs cérémonies «ago» dispersées par la police
La police républicaine a mis à exécution ce week-end la décision du gouvernement de surseoir à toutes les manifestations de grand regroupement. Foulant aux pieds l’ordre du gouvernement, plusieurs familles ayant organisé des cérémonies à Porto-Novo le week-end écoulé ont accueilli les forces de l’ordre qui ont mis fin aux manifestations.
Du quartier Agbokou à Atakè en passant par Djilado, Houinmè, Kandévié et Hounsa pour ne citer que ces quartiers, c’était la débandade. Alors que les familles venaient de finir les messes d’enterrement pour entamer la phase des réceptions, c’est une horde de policiers bien armée qui s’invite sous les bâches. Le chef de fil prend contact avec les organisateurs et exige l’arrêt immédiat des manifestations. Prétextant d’un supposé droit de place et à manifestation à eux octroyé par la mairie, les organisateurs résistent à la décision des policiers, d’où le droit de force. Plusieurs glacières contenant repas et boissons ont été saisies, des chaises ont été emportées et des bâches enlevées. La débandade a aussitôt gagné le rang des invités. Même constat fait sur plusieurs lieux de cérémonie ce dimanche 22 mars 2020 dans les quartiers de Porto-Novo et environs où les dispositifs de lavage des mains à l’eau et au savon, utilisation du gel hydro alcoolique, le port de masque et des gans, installés n’ont pas ébranlé la détermination des policiers. Pour ces derniers, il s’agit d’une obligation faite à toute la population en cette période de propagation du coronavirus. Ce n’est nullement une mesure contre les familles mais pour les protéger surtout à l’observance des mesures de prévention, l’une des meilleures réponses à la pandémie du coronavirus.
Charles HONVOH
