Le 6 avril 2024, le Président Patrice Talon bouclait 8 ans à la tête du Bénin. Huit années au cours desquelles des réformes ont été entreprises, des projets mis en œuvre pour l’amélioration des conditions de vie des béninois. Des résultats encourageants ont été notés dans plusieurs secteurs. Cependant, des fausses notes sont également observées de part et d’autre. Des citoyens béninois restent tout de même sur leur soif sur certains volets de sa gouvernance. Ils se sont prononcés sur les points positifs et négatifs qui ont marqué la gestion du Chef de l’Etat en 8 ans d’exercice. Lisez plutôt.
Samira ZAKARI
Aliou Yodoma
«La gestion du gouvernement Talon est marquée par la rigueur du Chef de l’État dans la réalisation de grands projets, la lutte contre la corruption dans les administrations, tolérance zéro pour les acteurs de détournements de deniers publics, l’asphaltage des grands axes routiers des grandes villes du Bénin. Chose qu’ils ont su très bien réaliser. Reconnaissons-le, lorsque le président décide d’entreprendre un projet, il met tous les moyens nécessaires (financiers et politiques) pour parvenir à ses fins, rien ne l’arrête. Ainsi, la réalisation de ses projets s’est passée très bien comme sur des roulettes. Mais aussi, osons le dire tout ne peut pas être parfait. Si je fais une estimation personnelle, les 80% des réalisations du gouvernement Talon se sont remarquées dans le Grand Nokoué en général et Cotonou centre en particulier. Quant au nord Bénin, les choses sont restées intactes tel que l’ancien gouvernement les a laissés. L’aéroport international de Tourou n’a plus connu une fin, la construction des voies bitumées qui relient Parakou au Nigéria et bien d’autres projets débutés par l’ancien gouvernement sont restés sans suite. L’autre défaut de l’actuel gouvernement, c’est l’organisation répétitive des élections exclusives. Cela a grandement terni l’image de ce gouvernement. Le citoyen béninois aime apprécier ou sanctionner un régime via les élections. Et voilà que les lois sont taillées sur mesure pour exclure les potentiels concurrents et empêcher certains béninois d’exprimer leurs suffrages. Si je dois noter la performance de ce gouvernement dans tout l’ensemble du Bénin ce sera 5/10, si je me limite à Cotonou seul, c’est 9/10».
Reine Megnissè
«Ce que j’ai aimé, c’est la réussite de la chasse de ces gaymens qui pourrissaient notre pays et changeaient le nom du Bénin négativement. Le deuxième point positif c’est l’image que reflète le pays aujourd’hui, tout le Bénin se développe grâce à la réalisation des routes. Ce qui ne m’a pas plu, c’est que tout est devenu cher, on parle de l’augmentation des impôts. Tout est cher et très cher, mais on ne peut rien dire».
Raphaël Agboton
«En huit ans, beaucoup de choses ont été faites. Des chantiers ont été lancés dans les grandes villes, par exemple le projet asphaltage. Aussi, des réformes courageuses ont été opérées et des programmes exécutés pour le bonheur des populations. Au niveau des agents de l’État, on note également une amélioration des salaires. Maintenant, au niveau du contrôle des prix des vivriers sur le marché, ce n’est pas encore ça. On a une flambée, ce qui pèse vraiment sur les populations, il va donc falloir revoir cela. Il en est de même pour la création d’emplois et le secteur électrique, des efforts doivent être encore faits. Pour les deux ans qui restent, on espère la continuité de ce qui est en cours».
N.H.
«Le président Patrice Talon a bien redressé le Bénin surtout le côté de la corruption on voit un peu plus clair bien vrai que cela ne peut pas finir mais nous avons constaté du recul. Mais du fait que l’argent ne circule pas, ce sont les faits de corruption. Tout est normal, tu travailles tu prends ton salaire, ceux qui méritent leurs postes sont là, il a licencié les faux diplômés, les retraités qui sont licenciés c’est pour donner la place aux jeunes».
Boris A.
«Le panier de ménage ne va pas aujourd’hui, il y a la cherté de la vie au quotidien, le maïs est cher, le soja, le haricot et bien d’autres. Vous savez que la nourriture des béninois est basée sur le maïs, donc le gouvernement doit trouver une solution à cette cherté de la vie. Le Président peut subventionner les produits agricoles afin de permettre aux populations de subvenir à leurs besoins élémentaires».
Lucresse C.
«La route du développement passe par le développement de la route mais, le paysans qui est au fond là-bas souffre et a de la peine à manger deux fois par jour. Nous voulons le développement de notre pays mais, le côté social a pris un coup, c’est seulement ceux qui sont proches de la marmite qui mangent. La corruption a pris une autre mesure, je demande au Président de fouiller encore».
