RECRUDESCENCE DES CAS D’ACCIDENTS MORTELS BÉNIN : Nécessité pour Le Cnsr d’intensifier les sensibilisations . La police républicaine doit également agir avec la dernière rigueur

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RECRUDESCENCE DES CAS D’ACCIDENTS MORTELS BÉNIN

Nécessité pour Le Cnsr d’intensifier les sensibilisations

. La police républicaine doit également agir avec la dernière rigueur

La vie humaine est chère et sacrée et quelle que soit la situation, il faut la préserver. Le vendredi 3 janvier dernier, 9 personnes ont perdu la vie dans un accident de circulation à hauteur de Boko, commune de N’Dali et le seul survivant par la suite à l’hôpital. En ce début d’année, il s’agit ainsi de 10 familles qui ont été plongées dans la tristesse et l’amertume à travers ce qu’on pourrait éviter, même si c’est la providence qui en décide.
L’accident de circulation serait arrivé à cause d’un stationnement anarchique d’un gros porteur et de l’excès de vitesse du conducteur du véhicule. Et selon la Deeman Radio, le véhicule 7 places avait à son bord 10 passagers.

Voilà une situation qui doit interpeller plus d’un sur le rôle que doivent jouer les institutions en charge de la sécurité routière, notamment le Centre National de la Sécurité Routière et la Police Républicaine.

Certes, il faut reconnaître sans fausse modestie que des sensibilisations se font par ces deux institutions. Mais si malgré cela, l’on assiste encore à ces pertes en vies humaines, il y a de quoi se poser des questions. N’est-il pas temps de trouver d’autres stratégies? Que faire pour éviter ces cas extrêmes?

L’idéal serait que le Centre National de Sécurité Routière intensifie les sensibilisations sur l’excès de vitesse, le port de la ceinture de sécurité et l’importance des visites techniques.

Quant à la police républicaine, elle doit sévir avec la dernière rigueur. Le contrôle des véhicules doit être de mise. Aucun conducteur ne doit se donner le plaisir de faire des surcharges. C’est vrai que de l’autre côté, la police républicaine manque cruellement de moyens roulants. Mais il incombe au ministère sectoriel de protéger les populations afin que le pire soit évité.

Si rien n’est fait, c’est le Bénin qui perdra ainsi ses cadres de demain. Et ce sera déplorable, dommage et triste.
Paix à l’âme des disparus et courage aux familles éplorées.

Wahabou ISSIFOU

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