À MOINS DE DEUX ANS DES ÉLECTIONS GÉNÉRALES DE 2026 : Le Bénin face aux « démons » de fin de mandat

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En 2026, le Bénin connaîtra ses premières élections générales. À moins de deux ans de ce rendez-vous important pour la démocratie, le mauvais vent qui souffle généralement dans les pays africains en fin de mandat présidentiel, a déjà pris ses quartiers au Bénin. Ça se bouscule dans le camp de l’opposition comme de la mouvance présidentielle. Les têtes se voyant bien faites pour succéder au Chef actuel multiplient des stratégies pour mettre toutes les chances de leurs côtés quel que soit le prix à payer.

Samira ZAKARI

L’élection présidentielle de 2026 se révèle encore plus complexe et sensible que celle de 2016 et 2021, car, en plus d’être couplée aux législatives et communales, elle marque le départ du chantre de la rupture du fauteuil présidentiel. Un enjeu de taille qui crée une atmosphère peu conviviale.

La fin de mandat ou l’heure des grandes ruptures ?

Dans le rang de la mouvance, c’est la fin des contrats qui lient Patrice Talon à ses soutiens depuis 2016, dont certains n’hésitent pas à retourner déjà leurs vestes pour préparer 2026. En effet, Patrice Talon pour assurer la poursuite de ses œuvres, devra choisir un remplaçant dans son camp parmi toutes les têtes convoitant sa place. Un choix qui ne sera pas facile pour le chantre de la rupture qui devra aller au-delà des affinités pour choisir quelqu’un capable de poursuivre le travail commencé depuis 2016. Meme si pour le moment rien n’est encore précis sur la personne qui sera désignée, déjà des bruits de couloirs s’échappent des incompréhensions entre le chantre de la rupture et ses vieux amis au sujet du choix du successeur.
Des amis qui se voient écarter de la liste des probables successeurs, voudront prendre leur revanche pour donner raison à l’adage qui dit  » tous les coups sont permis en politique ». D’ailleurs, l’on parle déjà de tentative de coup d’Etat orchestrée par un ami intime de Patrice Talon avec le soutien de certains leaders de la mouvance. Qui aurait cru qu’Olivier Boko, serait un jour tenté d’écarter son associé de tous les coups, face à son désir de prendre les rênes du pouvoir. Déjà, l’on sent la manifestation de ce vent au goût fétide de fin de mandat qui, en soufflant, n’hésite pas à emporter avec lui, la loyauté défendue par les partenaires du chef sortant. L’objectif étant de se mettre en lumière devant le peuple souverain ou séduire le probable prochain locataire de la Marina.

L’opposition multiplie les opérations de charme

Alors que Patrice Talon a du mal à contenir les siens qui essaient de se sauver comme ils peuvent avant son départ, du côté de l’opposition l’heure est au rapprochement avec le peuple. L’opposition qui durant tout le règne de Président Patrice Talon s’est sentie comme une souris confinée dans une boîte sans secours, espère prendre sa revanche en 2026. Elle utilise les évènements qui se déroulent au sein de la mouvance présidentielle pour mieux s’imposer au sein de la population qui sera au moment venu, appelée aux urnes pour choisir son prochain dirigeant.

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