
Des journalistes
Chose promise chose due. Conformément à sa parole donnée, le conseiller Basile Tchibozo a fait le point de la première session de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (Haac) au titre de 2024, aux professionnels des médias des villes de Cotonou et Abomey-Calavi. C’était au détour d’une séance d’échange le mercredi 26 février 2025 à Cotonou.
Samira ZAKARI
La 7ème mandature de la Haac est résolument engagée à faire les choses différemment pour redorer le blason de la presse béninoise. C’est du moins les assurances données par le conseiller Basile Tchibozo aux professionnels des médias lors de la rencontre.
À l’en croire, plusieurs décisions importantes ont été prises au cours de la première session de la Haac qui s’est tenue de septembre 2024 à février 2025. Au total 27 rapports ont été examinés et 10 décisions fondamentales prises. Il s’agit entre autres, du règlement intérieur de la Haac qui a été réajusté après 20 ans d’existence et aussi l’aide de l’État à la presse privée béninoise. La situation de la carte de presse notamment la révolution de la délivrance avec l’introduction du numérique pour les formalités grâce au système de haut niveau qui a été mis en place au sein de l’institution. De même, la Haac s’est penchée sur la décision de suspension des organes sans existence légale au Bénin suite à un long processus et le renouvellement des responsables des médias publics suite à un appel à candidatures sans oublier la décision du Bureau de Viabilisation de la Publicité (Bvp).
Sur ce dernier point, le conseiller Basile Tchibozo a fait savoir que «désormais les publicités seront beaucoup plus centralisées par la Haac à telle enseigne que, et les annonces, et les affiches, et les publicités vont passer par un organe avant de tomber dans les rédactions».
Concernant la carte de presse, Basile Tchibozo et ses collaborateurs ont insisté sur la nécessité pour les professionnels des médias exerçant au Bénin d’avoir cette pièce qui est la seule qui justifie leur appartenance à la corporation. «Quand viendra le moment, seuls les professionnels des médias détenant cette pièce seront acceptés sur le terrain», a-t-il précisé. Il en est de même pour les organes de presse officiellement reconnus au Bénin. Selon lui, les organes ayant une existence légale seront priorisés lors de l’octroi de l’aide de l’État à la presse privée.
Les participants n’ont pas, à leur tour, hésité à poser des questions par rapport aux points d’incompréhensions. Des questions auxquelles le conseiller a apporté des réponses.
La séance a pris fin sur une note de satisfaction.