Le département de l’Alibori est situé aux portes du Sahel. Et pour constituer une barrière à l’avancée du désert, il est indispensable de mener des actions allant dans le sens de la conservation et de la restauration du couvert végétal.
Dans cette dynamique, l’Association pour la Promotion de l’Intercommunalité dans le Département de l’Alibori (Apida) travaille déjà pour la protection de l’environnement dans l’Alibori. Elle est également engagée à accompagner les communes dans la réalisation des planifications faites dans les documents de planification. Ainsi, cette Intercommunalité a sollicité et obtenu un financement, auprès du projet Protection et Réhabilitation des Sols pour Améliorer la Sécurité Alimentaire (Prosol) financé par la coopération allemande Giz. Ce financement permettra la réalisation des plantations communautaires dans les quatre communes d’intervention du projet notamment Banikoara, Gogounou, Kandi et Ségbana. Il s’agira de planter sur deux hectares dans chaque commune du gmélina et du caïlcédrat.
Pour ce faire, un atelier de lancement de l’activité de plantation dans ces quatre communes a été organisé le mardi 22 février 2022, au siège de l’institution à Kandi. Au cours de cette assise, les acteurs impliqués ont pris connaissance du projet à travers ses objectifs, résultats, principales activités, cibles et les différentes parties prenantes.
L’intervention du président de l’Apida
Dans son intervention, le président de l’Apida le maire Seydou Bary Tidjani a exprimé sa gratitude à l’endroit des acteurs qui ont œuvré pour la concrétisation de ce projet notamment les responsables du projet Prosol/Giz. Il a, par ailleurs, invité les participants à un engagement sans faille aux côtés de l’équipe de gestion du projet afin que les résultats escomptés soient atteints. « Aussi, la mise en œuvre d’un tel projet, viendra atténuer un grand besoin en matière d’actions pour la préservation des ressources naturelles dans un contexte caractérisé par des mutations démographiques, sociétales, urbaines, économiques et environnementales », s’est-il réjoui.
Les échanges ont permis de ressortir les recommandations utiles à la bonne exécution du projet. L’adhésion et le soutien des autorités et des différents acteurs sont également acquis.
À noter que ce projet va durer 13 mois pour un coût global de 12 030 000 F CFA environ.
Wilfried AGNINNIN
