_ Bonjour Dangui et la matinée ?
_ Oui bonjour BOK, je vais bien et toi ?
_ Moi aussi je vais bien. Dangui, tu te rappelles de ce que je t’ai dit quand tu as nommé plusieurs de mes esclaves au lendemain du limogeage de mon grand frère ningui ?
_ Oui tu m’as demandé ce qu’ils m’ont donné pour bénéficier de cette attention.
_ Tu as compris ma question j’espère ! Tu as voulu nous mélanger à nos esclaves et voilà ce que ça a donné.
_ BOK, on en a parlé la semaine dernière pourquoi tu reviens sur ce dossier ?
_ Je reviens parce que je veux que tu puisses pourvoir à ces postes cumulées par des ministres. Il faut nommer de nouvelles personnes. Je peux te faire des propositions si tu veux.
_ Non BOK, à moins d’un an de la fin du régime ce n’est pas la peine. Tu vois pourquoi je suis souvent réticent non ? Lui qui est allé me mettre en difficulté à Parakou, lui qui m’a livré aux opposants en quête d’arguments là, il est venu nouvellement dans l’équipe. C’est ce genre d’incident que j’évite.
_ En tout cas, moi j’ai dit ce que je pense. Maintenant, parlons de la levée d’interdiction d’exportation des produits vivriers. Pourquoi maintenant ?
_ BOK, l’objectif en interdisant l’exportation par voie terrestre je précise, c’était de stabiliser et maîtriser la balance commerciale et aussi servir les industries installées à la GDIZ. Ce qui est fait. C’est aussi d’assurer la sécurité alimentaire.
_ Dangui, ne m’embrouille pas, nos parents n’ont plus où amener leurs produits. Les nigérians ont trouvé une autre solution en commandant leurs céréales en Chine. Du coup, ils n’ont plus besoin des produits de nos paysans. Tu trouves que c’est bien non ? Allô Dangui allôôôôôô. Ce n’est pas grave, lundi prochain n’est pas loin.
A suivre