ARRESTATION RATÉE DU PRÉSIDENT DU PARTI NFN, AFFAIRE FRÈRE HOUNVI : Richard Boni Ouorou se lâche . Selon lui, Hounvi «…savait la gravité de ce qu’il faisait » mais, « il y a une entorse à la démocratie»

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Très attentif à l’actualité dans son pays le Bénin, le politologue et Président du Mouvement « Libéral », ne manque pas d’occasion pour donner son avis sur certains sujets qui défraient la chronique. Ainsi, face aux dernières actualités qui font couler beaucoup d’encre et de salive, notamment l’affaire « frère Hounvi », l’arrestation manquée du président du parti Nouvelle Force Nationale (Nfn) et les critiques à l’endroit de la police républicaine, le Président des « Libéraux » s’est lâché sans langue de bois. Au micro des confrères de la webradio Crystal news, Richard Boni Ouorou qui a suivi de loin l’arrestation du frère Hounvi, pense que le mutisme du gouvernement de la rupture sur cette affaire pourrait faire croire qu’on est dans un régime autoritaire qui n’a rien à faire de ce que pensent les populations.

Quant à l’arrestation manquée du président du parti Nfn, il a déploré la manière « violente, dégradante » avec laquelle les arrestations sont faites. Une procédure qui, selon lui, fait douter des réelles motivations de ces interpellations même si les personnes arrêtées sont fautives. «Steve Amoussou est béninois, et il est arrêté dans le cadre d’une enquête dont on ne sait absolument rien alors que nous savons qu’il y a eu par le passé, beaucoup d’arrestations. Il y a trop de reproches aujourd’hui dans le gouvernement de Patrice Talon dans ce sens que les gens sont arrêtés souvent manu militari et on ne sait pas qu’est ce qui leur est reproché», a fait constater Richard Boni Ouorou.

Au sujet des faits reprochés à l’activiste, le président des terriens et terriennes pense qu’au regard de la sensibilité des sujets souvent abordés dans ses chroniques, le minimum est que Steve Amoussou détient les preuves de ce qu’il avance souvent. «Je pense qu’à un moment donné, lui-même il connaissait la gravité de ce qu’il faisait et qu’à un moment où l’autre, il devra faire face à la justice. Il faut qu’il puisse donner les preuves de ce qu’il avançait, car à la fin de la journée, ce serait des informations assez déstabilisantes pour un pays». Cependant, il est du ressort de la justice béninoise selon lui, de faire la lumière sur ce qui lui est vraiment reproché, «et que ce ne soit pas parce que c’est un activiste qu’on veuille le faire taire».
Au sujet de l’arrestation manquée du président du parti Nouvelle Force Nationale (Nfn) Apollinaire Avognon, il a déploré la manière  » violente, dégradante » avec laquelle les arrestations sont faites. Une procédure qui, selon lui, fait douter des réelles motivations de ces interpellations même si les personnes arrêtées sont fautives. «Arrêter les gens oui, parce que nous sommes dans un état où il y a des règles et n’importe qui enfreint les règles doit pouvoir répondre devant le juge. Mais c’est la manière dont les arrestations sont faites dans l’irrespect total des règles qui est déplorable. On ne croise pas quelq’un dans la rue et on lui saute dessus, on arrache son téléphone qu’on fouille sans mandat», a dénoncé Richard Boni Ouorou. À l’en croire, les faits rattrapent toujours et «tous ceux qui participent à cet état de fait, ne seront pas épargnés demain si cela devient la norme».

Pour finir, le président des « Libéraux » pense que certains policiers devraient revoir leur façon d’exercer le métier de façon abusée pour ne pas être rattrapés par l’histoire.

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