AUGMENTATION DU PRIX DE MAÏS À PARAKOU : La bassine de 25kg passe de 7 500f à 10 000f . Les populations appellent le gouvernement au secours

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Au Bénin, le prix de maïs a connu une hausse depuis quelques temps. La bassine de 25kg de cette céréale très prisée par les populations qui était à 7 500f et parfois à 8.000f est cédée aujourd’hui à 10 000f au nord Bénin. Cette flambée du prix est due à plusieurs raisons selon les vendeurs. Un tour au marché Dépôt de Parakou le lundi 7 août 2023 a permis de toucher du doigt la réalité sur le terrain. Face à cette situation, les consommateurs et revendeurs lancent des appels à l’endroit des autorités.

Olivia LIMA (Stg)

Le maïs devient de plus en plus cher au Bénin. Les populations de la ville de Parakou ne sont pas épargnées de cette situation.
Marie Yakassou revendeuse de céréales au marché Dépôt, a une petite idée sur la raison de cette augmentation du prix du maïs. «Je ne sais vraiment pas trop pourquoi le maïs a augmenté de prix. Mais certains disent que la frontière entre le Nigéria et le Bénin est ouverte et les nigérians viennent acheter en abondance le maïs. C’est donc pourquoi il y a augmentation de prix.», a-t-elle notifié. Rachelle Godonou pense pour sa part, «C’est peut-être parce que le nouveau maïs n’est pas encore sorti.»

Face aux conséquences que cause cette hausse de prix de maïs à Parakou, Sidikatou Radji consommatrice, déplore les difficultés qu’elle rencontre. « On a vraiment chaud dans le pays. Il n’y a pas d’argent. Pour nourrir nos enfants, surtout pendant ces vacances, c’est un sérieux problème pour nous. Pendant la rentrée, c’est aussi autres difficultés», se désole-t-elle. Cette flambée a des répercussions sur le chiffre d’affaires des revendeurs. « D’abord, on a de difficulté à satisfaire nos clients. Ces personnes prennent une demie bassine de maïs parfois même un quart à la place d’une bassine pour raison de manque de moyens» a fait remarquer Marie Yakassou.

Face à ces difficultés, ces consommateurs et revendeurs lancent des appels à l’endroit des autorités. Rachelle Godonou souhaite que l’État intervienne dans cette situation. « C’est trop dur, dites au Chef de l’État de desserrer les choses. On ne peut produire le maïs chez nous et acheter la bassine à 10 000f.», a-t-elle proposé. De son côté, Sidikatou Radji exhorte le gouvernement à penser à une éventuelle subvention du maïs.

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