Fulbert Coffi, enseignant dans la commune de Ouessè, traverse actuellement une situation difficile. En effet, son épouse a donné naissance à deux bébés siamois par césarienne le vendredi 19 mars 2021, à l’hôpital de zone de Mougnon. L’homme qui n’a pour métier que de transmettre le savoir aux enfants, est visiblement dépassé par les frais qui lui sont demandés afin de prendre soins de son épouse et les deux nouveaux-nés.
Ainsi, difficile de trouver de moyens pour s’en sortir de cette situation indésirable, Fulbert Coffi a, à cet effet, demandé l’intervention et l’aide du gouvernement de Patrice Talon afin que ces deux être innocents bénéficient d’un bon suivi technique qui sera nécessaire pour leur survie. C’est à travers une lettre ouverte adressée au ministre des affaires sociales et de la microfinance Véronique Tognifodé et le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin. « La meilleure connaissance est celle qui mène l’homme vers les hommes » disait l’écrivain Seydou Badian. Alors, Fulbert Coffi doit être soutenu afin qu’il trouve une potion à la situation qui le traumatise. Car, il n’y a de richesse que l’homme, conseillait un autre écrivain.
Voici l’intégralité de sa lettre ouverte
Lettre ouverte à Madame la Ministre des affaires sociales et de la micro-finance et au Ministre de la santé.
Par Fulbert COFFI, Enseignant dans la commune de Ouessè
Contact : 69 90 11 87
Madame la ministre, Monsieur le Ministre,
J’ai l’honneur de venir respectueusement solliciter auprès de votre haute bienveillance, la faveur de nous porter votre aide sur une question de première nécessité.
En effet, ce vendredi 19 Mars 2021 à l’hôpital de zone de Mougnon, mon épouse, qui répond au nom de FASSINOU Anneta a donné naissance à deux bébés siamois par césarienne. Compte tenu de la gravité de la situation, nous avons été transféré vers le plus grand centre hospitalier du Bénin (CNHU). Conscient des différentes charges liées à vos fonctions, je viens solliciter votre soutien afin que ces deux être innocents bénéficient d’un bon suivi technique qui sera nécessaire pour leur survie.
Dans l’espoir que cette lettre ouverte vous parvienne en pleine forme, veuillez recevoir Madame et Monsieur les ministres, l’expression de mes considérations les plus distinguées.
Fulbert COFFI