BILAN DES REFORMES DANS LE SECTEUR DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR AU BENIN, Eléonore Yayi fière du chemin parcouru en 4 ans

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BILAN DES REFORMES DANS LE SECTEUR DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR AU BENIN,

Eléonore Yayi fière du chemin parcouru en 4 ans

Le 6 avril dernier marquait le 4e anniversaire d’accession de Patrice Talon au pouvoir de l’État. 4 ans de rupture, de dur labeur, de mise en place de réformes importantes dans tous les secteurs d’activités. Ainsi l’heure est à présent au bilan afin de faire de nouvelles projections pour l’atteinte des objectifs. À cet effet, la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique était l’invitée du lundi 13 avril dernier de l’Ortb dans le cadre de l’émission « le Temps des moissons ». Pendant environs 45 minutes, la ministre a fait un bilan satisfaisant des réformes dans son secteur.

Samira ZAKARI

Le secteur de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique se présente comme l’un des secteurs phares ayant retenu les attentions en 4 ans d’exercice de Patrice Talon, au vue des réformes engagées dans ce secteur. Selon la ministre Eléonore Yayi, le chef de l’Etat a pour ambition de rendre le système éducatif béninois très performant, au service du développement socio-économique. À l’en croire, « le système éducatif, c’est comme la colonne vertébrale qui tient le corps et lorsque le système est bien, on est sûr que le corps sera vraiment bien debout ».
À l’arrivée du chef de l’Etat Patrice Talon en 2016, le gouvernement a procédé à un diagnostic pour relever les failles de ce secteur. Ce qui a donc conduit à une réorganisation de la carte universitaire. Aussi faut-il dire que jusqu’à un passé récent, les universités du Bénin mettaient sur le marché de l’emploi, des diplômés ne répondant pas du tout à la demande, ce qui posait un véritable problème. « C’est ce qui a fait appel à des réformes pour arrimer le type de formation aux besoins des utilisateurs de nos apprenants », a souligné la ministre.
L’autre réforme importante dans le domaine de l’enseignement posée par le gouvernement de la rupture est l’installation du Conseil National de l’Education (Cne). C’est une instance qui a pour mission, d’orienter, d’organiser, de faire le suivi-évaluation et de prendre des décisions. Pour Eléonore Yayi, le Cne « s’occupe de la logique d’intervention, de la responsabilité des uns et des autres et surtout du respect des textes qui organisent le système ». Avec le Cne, aucune décision concernant l’enseignement supérieur ne sera prise au hasard, chaque ministère à son domaine d’intervention et le Conseil National de l’Education à également le sien. « Il n’y aura pas conflit d’attribution. On a sorti un peu les attributions et regarder qu’est-ce qui revient aux différents ministères de l’éducation et qu’est ce qui pourrait être transféré au Cne », a rassuré Eléonore Yayi.
En 4 ans de rupture, le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche scientifique s’est aussi investi dans la création des infrastructures avec la création de l’Agence de Construction des Infrastructures du secteur de l’Education (Acise). On note à ce jour, la construction de 8 amphis, 8 laboratoires, 7 blocs administratifs, des résidences universitaires réhabilitées, la construction des complexes d’école type au nombre de 3 et bien d’autres.
Cependant, il faut noter que plusieurs autres actions ont été menées pour relever ce secteur et former des étudiants directement prenables sur le marché de l’emploi. Selon la ministre, même si plusieurs actions sont menées, il reste encore pas mal de défis à relever. Ainsi, Eléonore Yayi Ladékan et son ministère comptent travailler à améliorer les offres de formation dans les universités car le constat aujourd’hui est le doublon des offres de formation au niveau d’une même université. Alors, « il y avait des commissions qui travaillaient sur ces cas de figure. Les acteurs ont aussi convenu qu’il n’est pas possible que dans le même environnement on soit appelé à faire la même chose, dispersé de l’énergie.
Après 4 ans de réformes, l’on doit se féliciter des nombreuses actions dans presque tous les secteurs dont celui de l’Enseignement Supérieur. Malgré tout, il faut constater que des choses restent encore à faire, et il va falloir encore plus d’efforts pour que le Bénin soit une référence dans le domaine de l’éducation en Afrique et pourquoi pas dans le monde.

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