« Le financement est bouclé et les entreprises en charge des travaux sont connues. En somme, le processus est lancé, et n’eût été les pluies de ces derniers mois, les travaux auraient démarré », c’est ce qu’il convient de retenir de la réponse de Wilfried Léandre Houngbédji, Secrétaire Général Adjoint (Sga) et porte-parole du gouvernement à un internaute qui a voulu savoir le sort réservé à la route du coton. Selon le Sga du gouvernement, le bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara appelée encore route du coton permettra d’améliorer la productivité et la compétitivité de la filière coton, textile et habillement, de favoriser la transformation et la valorisation locale du coton en vue de diversifier les débouchés sur les marchés sous-régionaux et internationaux, et de créer des emplois directs et durables au profit des populations.
Une énième promesse
Telle une malédiction qui plane sur cette localité, toutes les promesses de bitumage de cette route de la région de Kouandé-Kérou-Péhunco (2Kp) sont depuis plusieurs années sans succès. Il y a plus de 5 ans, le régime de Boni Yayi a procédé à plus d’un lancement des travaux de cette route sans un seul millimètre de bitume.
A son arrivée, Patrice Talon perçu comme l’unique espoir de cette population a pendant cinq ans enchaîné les promesses sans concrétisation au point où cette intervention du porte-parole du gouvernement sonne aux oreilles des populations comme une énième promesse qu’il faut prendre avec beaucoup de réserve.
Ce que doit faire le gouvernement
Il est clair que le régime qui parviendra à désenclaver les 2Kp à travers le bitumage des axes Kota-Kouandé-Péhunco-Guessou Sud et Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara, sera à jamais inscrit en lettre d’or dans le cœur de ces braves populations. C’est pourquoi Patrice Talon ami fidèle des producteurs de coton qui peuplent cette région doit tout faire pour tenir cette promesse qui le rendra immortelle et à jamais. Le démarrage effectif des travaux en octobre sera un signal fort aux populations des 2Kp qui reprendront confiance et se rendront compte qu’elles font toujours partie du Bénin au même titre que les autres régions du pays.
Barnabas OROU KOUMAN
Vraiment on en a mare des promesses sans fruits.
On est des saints Thomas