Photo de famille (Ph Dr)
La Journée Internationale des Droits des Femmes (Jif) a été célébrée en différé pour la première fois à Tchanhorta, dans la commune de Toucountouna, le dimanche 16 mars 2025. Cet événement est une initiative de l’Association des Femmes du Village et l’Organisation Non Gouvernementale (Ong) «Les Amis du Monde» de Télesphore Nassikou Sekou. Les festivités se sont déroulées sur l’esplanade de l’École Primaire Publique (Epp) de Tchanhorta, où la population locale et ses environs, se sont mobilisés. Ce moment symbolique marque un tournant décisif dans l’engagement de Télesphore Nassikou Sékou en faveur de l’épanouissement et de l’autonomisation des femmes de la localité.
Ainsi, à cette occasion, les organisateurs ont reçu les félicitations de l’Honorable Antoine N’dah, qui a trouvé l’initiative louable. Télesphore Nassikou Sékou, président de l’Ong Les Amis du Monde, a, tout en présentant la mission de son organisation, a promis de prendre en charge, la formation des jeunes filles du village dans les métiers de l’artisanat, à condition que leurs parents puissent leur fournir un logement à Toucountouna. Il a ainsi lancé un appel à l’endroit d’autres organisations et partenaires pour porter main forte aux femmes de Tchanhorta dans leurs différentes initiatives.
Abondant dans le même sens, Dominique N’yéro, président des jeunes de Tchanhorta, s’est beaucoup plus montré intéressé à la construction d’une salle de réunion et de manifestations. Il a lancé un appel à d’autres pour répondre à ce besoin urgent pour la jeunesse du village.
Dans son intervention, la Secrétaire Exécutive (Se) Appoline Bella Dossou a mis en lumière l’importance de cette journée pour réfléchir sur l’autonomisation des femmes et leur contribution clé à la stabilité des foyers. Elle a insisté sur le fait que l’inscription des filles à l’école est primordiale, car cela constitue selon elle, un passage obligé vers leur émancipation et leur indépendance financière. Ensuite, les représentantes de l’association des femmes, Ponna Payama, Pascaline Tchoka et Kanti N’tcha, ont mis l’accent sur les difficultés majeures rencontrées dans le village. Il s’agit selon elle, du manque d’eau potable et l’état déplorable des routes, qui freinent leur épanouissement social et économique. Elles ont, ensuite, exprimé leur gratitude envers l’Ong.
Il convient de préciser que des danses traditionnelles, une prestation humoristique du comédien et humoriste ‘’Le Géant Mondial’’, et une communication de la journaliste Geneviève Tissiéma de Radio Nanto Fm sur un thème lié au mariage précoce ont marqué cette célébration.
Aboubakar FAÏSSAL
