Le mercredi 16 février 2022, les membres du gouvernement béninois ont autorisé la collecte et le traitement de données par des systèmes de vidéoprotection. Selon eux, la mise en place de tels systèmes est destinée à assurer le renforcement des mesures visant la sécurité publique. Elle participe surtout de l’optimisation de la lutte contre le grand banditisme à travers la prévention, la recherche, la constatation ou la poursuite des infractions pénales, l’exécution des condamnations pénales ou mesures de sûreté.
Ainsi, ce décret avant son adoption s’applique aux systèmes de vidéoprotection entendus comme tout dispositif technologique de capture, de stockage et de traitement d’images, installé sur la voie publique, les lieux publics, les lieux ouverts au public, dans les infrastructures, installations et édifices publics, pour le compte de l’État, d’une collectivité locale, d’un établissement public ou d’une personne morale de droit privé gérant un service public. Une superbe initiative, mais qui suscite une grosse interrogation. Comment protéger ces systèmes contre les voleurs ?
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Quand on fait référence aux systèmes de panneaux solaires installés le long des voies bitumées et asphaltées, on est pessimiste quant à la longévité desdits systèmes de vidéoprotection. Les populations des villes où les panneaux solaires ont été installés peuvent témoigner du sort qui leur a été réservé.
En effet, les hors-la-loi n’aiment pas qu’on trouble leur tranquillité étant donné qu’ils aiment opérer dans le noir. Raison pour laquelle, si ce n’est pas les panneaux solaires qui sont dérobés, ce sont les batteries de ces dispositifs qui disparaissent. C’est le constat dans plusieurs villes du pays.
Ainsi face à ce phénomène de vol des batteries et panneaux solaires, il est impérieux que le gouvernement prenne toutes les dispositions pour assurer une longévité à cette initiative qui apportera à coup sûr la sécurité et la libre circulation des personnes et des biens.
Wahabou ISSIFOU