COMMUNALES ET MUNICIPALES DU 17 MAI PROCHAIN : Tempa N’Tcha, un espoir pour les femmes de Boukoumbé .« Le moment est venu de comprendre que l’homme et la femme sont tous des êtres humains », dixit la dame de fer

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COMMUNALES ET MUNICIPALES DU 17 MAI PROCHAIN

Tempa N’Tcha, un espoir pour les femmes de Boukoumbé

« Le moment est venu de comprendre que l’homme et la femme sont tous des êtres humains », dixit la dame de fer

Elle a de l’expérience, elle est ambitieuse et rêve grand pour sa commune. Tempa N’Tcha, puisque c’est d’elle qu’il s’agit a été de nombreuse fois impliquée dans la gestion des affaires féminines de sa commune, Boukoumbé. D’abord animatrice au Projet de Gestion des Ressources Naturelles (Pgrn), elle a été ensuite animatrice au Projet de Gestion des Terroirs et Ressources Naturelles (Pgtrn) avec l’Ong Alpha Oméga environnement à Boukoumbé, Chargée du genre et développement. Après succession de beaucoup d’autres postes, elle est aujourd’hui chargée de la coordination des activités liées à la transformation du fourneau à Ufedeb Unda (Union des Femmes pour le Développement de Boukoumbé). Son riche parcours témoigne donc de sa capacité à bien contribuer au développement de Boukoumbé. Suivez ici ce qui motive son entrée en politique et ses ambitions pour sa localité.

Débora YAROU (Stg)

Daabaaru : Pourquoi avez-vous choisi faire la politique ?

Tempa N’Tcha : Oui j’ai choisi faire de la politique. Moi je comprends la politique comme étant l’ensemble des stratégies mises en œuvre pour gérer les affaires d’un État. Alors si c’est comme ça moi je comprends le mot politique, je me dis je veux être un membre actif dans la gestion des affaires de mon État.

Vous êtes candidate pour les prochaines communales, dites-nous ce qui justifie ce choix.

Qu’est-ce qui justifie ma candidature pour les communales de 2020? C’est que je veux m’essayer dans la gestion des affaires de ma commune. Tout le constat révèle que depuis l’avènement de la décentralisation au Bénin, Boukoumbé n’a jamais connu de femme au conseil communal. Alors, je me demande si nous les femmes de Boukoumbé, si nous les femmes en général nous sommes incapables de rester à côté de nos frères hommes pour développer notre État, pour développer nos communes.

En tant que femme, que pensez-vous apporter de plus que les hommes si vous êtes élues ?

Je veux œuvrer une fois au conseil communal à côté de mes frères hommes pour que les problèmes femmes qui sont souvent négligés soient pris en compte surtout parce que quand les hommes se retrouvent seuls, il y a certains aspects, certains problèmes liés aux femmes qui les échappent. Et je pense que la présence d’une femme, la présence des femmes dans un conseil communal pourra apporter une solution à ce problème. Et pour moi, si je suis élue, les finances de la commune seront mieux gérées et il aura une meilleure mobilisation des ressources androgènes.

Un mot à l’endroit de ceux qui hésitent encore à faire confiance à la femme.

Pour finir, je dirai à ceux qui hésitent encore à faire confiance à la femme que le moment est venu de comprendre que l’homme et la femme sont tous des êtres humains. Ils sont tous capables de gérer les affaires d’un État.

Un message à vos militants à la base.

Pour mes militants à la base, je dirai de voter massivement. Toute liste qui comportera comme tête de liste une femme, peu importe laquelle et ceci dans tous les arrondissements parce que aujourd’hui c’est un défi à relever au niveau des femmes. Elles sont utiles dans les conseils communaux. C’est mon mot de fin.

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Daabaaru