DÉSIGNATION DU NOUVEAU ROI DE KOUANDÉ : L’He Gounou invite le collège de désignation à prioriser l’intérêt général

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La royauté à Kouandé continue de drainer une vague de réactions dans le rang des fils et filles de cette commune. Dans une interview accordée aux confrères de la radio locale Tuko Sari de Kouandé, le député Abdoulaye Gounou a réagi aux perturbations qui s’observent dans la désignation du successeur de Bagana Sorou ll décédé il y a 8 mois.

Ainsi, il a, à l’entame de l’entretien, déploré la vacance du pouvoir royal à Kouandé depuis le décès du défunt roi avant de souhaiter que les choses entrent bientôt dans l’ordre. « Si tu penses que ce qui t’observe ne te voit pas, tu te mens à toi même. Les prétendants au trône royal sont au nombre de 12 d’après ce que j’ai appris, et ils sont tous de Kouandé, tous unis par des liens familiaux. Lors de la première réunion que nous avons eue après le décès de Bagana, j’ai invité les uns et les autres à faire les choses selon la tradition. Que ceux qui ont le pouvoir d’élire le roi se concertent pour faire les choses selon les règles pour élire le nouveau roi. Je les ai rassurés que je reconnaîtrai celui qui sera choisi, je lui ferai allégeances en tant que prince Wassangari », a fait savoir le parlementaire avant de préciser que, « c’est Dieu qui fait le roi et l’aide à gouverner son peuple. La vacance du trône de Bagana ne nous honore pas, bientôt c’est la fête de Gaani et comment allons-nous pouvoir honorer la tradition sans un roi. De même, avec les nouvelles réformes notamment la loi qui sera votée à l’Assemblée nationale pour reconnaître la chefferie traditionnelle, ce n’est pas bien qu’on ait pas un représentant ».

En vrai artisan de paix et soucieux du développement de Kouandé, le député Abdoulaye Gounou a invité les membres du collège des sages à s’entendre pour choisir le nouveau roi. « La colère ne résoudra rien, les candidats doivent également s’entendre et prioriser la paix et le rayonnement de la tradition. Ils savent tous très bien celui qui doit porter le chapeau royal. Il faut privilégier l’intérêt de Kouandé. Car sans ça, nous ne pourrons pas bénéficier des avantages de la nouvelle loi liée à la chefferie traditionnelle. Celui qui voudra aller par la violence récoltera les fruits de ces actes et je ne serai pas là pour réparer les dégâts qu’il aurait occasionnés », a laissé entendre Abdoulaye Gounou.

Samira ZAKARI

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