Les prix des différents produits à forte consommation ont pris une envolée faramineuse. Les produits de première nécessité sont devenus à ce jour, des produits accessibles aux personnes nanties. Dans les marchés et autres lieux commerciaux, consommateurs et vendeurs se plaignent pointant du doigt, l’environnement économique morose. A tout cela s’ajoute, la rareté des pluies créant ainsi d’énormes désagréments aux producteurs et acteurs de la chaîne agricole nationale. Les lamentations de la population ainsi que l’alerte des médias ont fait sortir le gouvernement à clarifier l’opinion et situer le peuple sur cette situation.
Les denrées alimentaires sont devenues plus chères sur le marché local. Les appels à mobilisation, à l’augmentation du Smig et autres pourront vraiment changer le cours de l’histoire, s’interrogent la plupart des citoyens. Des Organisations de la Société Civile (Osc), des femmes et jeunes ont annoncé pour ce week-end, une gigantesque marche pacifique pour réclamer plus de souplesses, plus d’implication de l’Etat dans la résolution de la crise sociale que traverse le pays.
Cette marche pourrait-elle résoudre la situation ? Quelle thérapie appliquée pour atténuer la souffrance des populations ? Autant de questions qui suscitent pleins d’autres questionnements. Les réalités béninoises devront suffire à l’état pour revoir et redéfinir sa politique agricole. Les bras valides devront également retourner au village et reprendre avec le travail de la terre. Cela passe par des accompagnements structurés et objectifs dont la clarté ne devra souffrir d’aucune insuffisance.
S.A.A