EDITO
Les Ecureuils désormais sous pression !
Après quatre participations à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (Can), le Bénin a finalement brisé sa mauvaise réputation d’équipe donneuse de points aux autres et de petite équipe. Puisque après avoir été qualifié en livrant des matchs terribles contre l’Algérie qu’il a pu battre à Cotonou et le Togo, le Bénin s’est montré invaincu face à trois grandes Nations du football continental à savoir, le Ghana, le Cameroun et le Maroc ; avant de courber honorablement l’échine devant le Sénégal. Le peuple béninois et son président ont salué à sa juste valeur cet exploit de leur Onze national.
Alors, une fois que la Can Egypte 2019 a pris fin pour les Ecureuils du Bénin à l’étape des quarts de finale, désormais l’équipe nationale du Bénin a trois défis majeurs à relever.
Primo, le Bénin ne doit plus connaître le désert qu’il a traversé de 2010 à 2019. Une longue période au cours de laquelle les Ecureuils ont été absents à la Can. Ainsi, la qualification des Ecureuils aux prochaines Can est la moindre des impératives pour Michel Dussuyer. Secundo, une fois aux prochaines Can, les Ecureuils du Bénin ont l’obligation d’atteindre tout au moins l’étape des quarts de finale pour démontrer que les exploits de 2019 ne sont pas des fruits du hasard. Tertio, ce qui pourra être la cerise sur le gâteau pour le sélectionneur français, sera une qualification du Bénin pour la coupe du monde Qatar 2022. Et Michel Dussuyer sera immortalisé au pays de Kaba, de Béhanzin et de Bio Guèra.
Par conséquent, on peut affirmer sans risque de se tromper que c’est maintenant que le plus dur commence pour Michel Dussuyer et ses poulains. Car, comme l’on le dit le plus souvent, « il est facile de devenir meilleur, mais difficile de le demeurer ».
Edouard ADODE
Quotidien Daabaaru, leader de la presse écrite dans le septentrion
