EDITO : Les malheureux de 2019

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Les malheureux de 2019

Comme toutes les années , 2019 a été de diverses fortunes pour les béninois. Ainsi, au moment où certains ont connu des sujets de joie, d’autres gardent de cette année le souvenir de tristes événements qui ont eu à affecter leur vie d’une manière ou d’une autre.
Au plan national, certaines personnes pourront être considérées comme les plus malheureuses de la nation au cours de 2019 compte tenu de certains événements très peu souhaités qui ont émaillé la vie de la République. Alors, dans de chapitre, sans être exhaustif, quelques noms sautent déjà à l’œil.

Ainsi, en 2019, au plan politique, les plus malheureux sont les partis politiques qui ont été exclus des élections législatives du 28 avril dernier à cause de la dureté des nouvelles lois qui régissent la classe politique au Bénin. De même, maître Adrien Houngbédji a connu une fin très peu honorable à la tête de l’Assemblée nationale 7e législature.
Grosse déception également pour toute la Résistance qui n’a rien gagné malgré la carrure des personnalités politiques qui l’ont conduite, notamment les anciens présidents de la République Nicéphore Soglo et Boni Yayi. Alors que le jeune Sabi Sira Korogoné comptait sur ces forces de la Résistance en payant le prix de la prison, il a été déçu par la division qui règne au sein de la Résistance. Dans cette même veine, nul ne peut ignorer les soucis judiciaires des barons de la Résistance vivant en exil depuis peu.

A Tchaourou et à Savè, les honorables Adam Bagoudou et André Okounlola, ont connu une année très amère malgré leurs élections à l’Assemblée Nationale 8e législature que d’aucuns qualifient d’unicolore. D’ailleurs ces élections ont laissé des séquelles dans la vie de plusieurs béninois parmi lesquels certains ont perdu des membres de leur corps, ou d’autres leur vie.
2019 restera inoubliable pour l’ancien préfet du Littoral Modeste Toboula qui est descendu de héros à zéro suite à une affaire de vente de domaine public. Il a connu un bref séjour carcéral avant de sombrer dans le silence.

Les enseignants du primaire comme du secondaire figurent également dans cette liste pour avoir connu des vacances blanches sous menaces de radiation avec des évaluations à la limite humiliantes.
Sélectionnés au pifomètre, ces béninois constituent une petite partie du lot des plus malheureux de l’année.

Edouard ADODE

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