Le conseil des ministres du mercredi 06 janvier 2021 a fait un grand ménage dans le secteur de la justice. Des repositionnements et des nominations qui viennent étoffer l’arsenal juridique national. A quelques semaines de la fin du quinquennat du régime de la rupture, les meilleurs jokers sont repositionnés en vue de jouer les bons rôles en temps opportun.
A la vérité, il faut reconnaître le caractère original de ce ménage technico-juridique. Les hommes qu’il faut à la place qu’il faut. Fort de cet adage populaire, le gouvernement à travers le ministre de la justice et de la législation a enfin dressé les lauriers à un magistrat de parcours, connu comme tel, syndicaliste par passion dont le professionnalisme ne souffre d’aucune ambigüité.
Par ailleurs, la juridiction spéciale qu’est la cour de répression des infractions économiques et du terrorisme change également de fauteuil. Un rigoriste pour succéder à un autre, peut-on tenter de dire. Le gouvernement reconnait à travers ce ménage opéré, les mérites d’une femme magistrat qui pendant plus de deux ans a géré le cabinet du ministère de la justice. Elle rejoint son nouveau poste où elle aura la lourde charge de présider la cour des comptes.
Ces réajustements témoignent de la volonté du pouvoir a positionné ses éléments les plus brillants et les plus dociles de l’écurie pour les éventuelles batailles judiciaires. Peu importe les appréhensions des uns et des autres, pourvu que le droit soit dit.
S.A.A