EDITO
Un refrain de plus pour la Résistance !
Après les assises du 10 au 12 octobre dernier, les choses vont vite entre l’exécutif et le législatif. Ainsi, dix députés ont demandé en procédure d’urgence la révision de la constitution.
A l’annonce de cette nouvelle, les forces de la Résistance tirent déjà la sonnette d’alarme en ce qui concerne le danger que constitue une telle démarche pour la Nation. L’Assemblée Nationale semble donner une fois encore du grain à moudre à la Résistance. Par conséquent, en plus de son long chapelet d’exigences jamais satisfaites, la Résistance se voit d’office ajouter un autre point qui désormais fera objet de déclaration, de lutte et de bruit.
Ainsi, le nouveau refrain de Soglo et sa compagnie sera « Non à la profanation de ma constitution ». A l’allure où vont les choses, ce refrain fera long feu avant qu’il ne soit changé en « retour à l’ancienne constitution » selon le dynamisme de la Résistance qui ne cesse d’aligner formule sur formule sans pour autant arrêter la caravane des réformes de la Rupture.
Au regard du contexte social actuel, ce nouveau refrain aura du mal à susciter la mobilisation et l’engouement de la jeunesse béninoise qui continue de garder les séquelles de son implication dans la Résistance pour empêcher en vain les dernières législatives qualifiées d’exclusives en son temps. Alors avec cette nouvelle revendication, Soglo et sa bande doivent changer de stratégie de lutte afin que ce combat ne soit pas aussi un coup d’épée dans l’eau.
Donc, c’est le moment de démontrer au peuple béninois toute la force de la Résistance face à une Assemblée Nationale entièrement acquise à la cause du chef de l’Etat Patrice Talon.
Edouard ADODE