L’équipe de la plus grande tournée médiatique Bénin Daabaaru Tour (Bdt) était dans la commune de Ouinhi. Située dans le département du Zou, la commune de Ouinhi dirigée par le maire Jonas Houessou est connue pour son fort potentiel agricole avec entre autres le maïs, le riz, la patate douce, le manioc qui y sont cultivés. C’est également une commune où la culture du palmier est très répandue. Au micro de Bénin Daabaaru Tour, l’autorité communale s’est exprimée sur les conséquences des changements climatiques dans sa commune.
À l’en croire, la commune de Ouinhi n’est pas épargnée par les effets des changements climatiques au Bénin. Ce qui se manifeste souvent par la rareté des pluies et leur courte durée. «Ce qui fait que les paysans se précipitent à semer pendant que les pluies allaient durer pour accompagner les cultures. La sécheresse s’installe, on a peu de rendements et cela fait souffrir nos paysans. On a des pleurs, des lamentations », a déploré l’autorité communale.
Incidence des changements climatiques sur la sécurité
À Ouinhi, les changements climatiques ont des conséquences sur la sécurité alimentaire. Cependant, les sensibilisations des autorités à divers niveaux permettent de limiter les dégâts. «On les sensibilise sur l’utilisation des semences à cycle rapide et sur la pratique du reboisement, parce que la déforestation aussi contribue aux changements climatiques», a-t-il fait savoir.
L’initiative du partenaire K-d.K saluée
Pour cette cinquième édition de Bdt, le partenaire officiel le groupe K-d.K a décidé d’offrir des demi-bourses de formation au Lycée Technique Agricole (Lta) et à l’université K-d.K, aux communes. Une initiative très appréciée par les bénéficiaires. À en croire le maire Jonas Houessou, «c’est une très belle initiative. Je félicite le promoteur parce que pour répondre aux besoins agricoles, il faut initier des sites de formation pour des gens capables d’aider nos pauvres paysans à savoir comment et quand faire pour que les rendements y soient. L’octroi de ces demi-bourses, c’est amoindrir les charges de ces jeunes au niveau des parents».
Samiratou ZAKARI