Le processus électoral devant aboutir à l’élection des nouveaux maires, de leurs adjoints et des chefs d’arrondissement a du plomb dans l’aile. Entamé depuis le jeudi dernier, on note plus d’élections reportées que tenues et trois communes viennent de s’ajouter à la liste.
La commune d’Akpro-Misserete dans le département de l’Ouémé était la première en vue de la journée du vendredi 29 mai dernier pour connaître le successeur du maire sortant Michel Bahoun. Contre toute attente, l’unique candidature au poste de maire a été rejetée par les mêmes élus UP. Joseph Hounkanrin, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a recueilli 10 voix sur les 25. Il est donc rejeté par 15 voix et l’élection est ainsi reportée à une date ultérieure.
Toujours dans le département de l’Ouémé, précisément dans la commune de Bonou, les élus n’ont même pas effectué le déplacement. Sur les 13 conseillers attendus, seuls 7 étaient présents mais dans la cour de l’hôtel de Ville alors que la salle de délibération était vide. Résultat, élection reportée également.
Le même scénario s’est répété à Sakété dans le département du Plateau où Idohou Nestor, candidat Up a été lui aussi rejeté par ses pairs. Il n’a engrangé que 05 voix sur les 25 conseillers communaux invités. Analysant la situation qui n’a abouti à aucun compromis malgré les conciliabules et les négociations, le préfet du Plateau, Valère Sétonnougbo a suspendu la séance en la reportant la cérémonie.
La journée du vendredi 29 mai 2020 n’a été que celle du rejet des choix des nouveaux maires pour la prochaine mandature de la décentralisation dans les départements de l’Ouémé et du Plateau.
Charles HONVOH