Plus de trafic entre Cotonou et Niamey. Et pour cause, le Bénin a entamé la mise en application des sanctions prises par la Communauté Économique Des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), notamment celle de la fermeture des frontières avec le Niger. Cette action intervient après que la Cedeao et l’Uemoa aient décidé d’infliger de lourdes sanctions au Niger, suite au coup d’État orchestré il y a une semaine.
Le transport de marchandises entre le Bénin et le Niger est pour le moment interrompu. Plus aucun véhicule ne peut sortir ni entrer entre les deux pays. Selon Samira Sabou, citée par le média “Bénin Web Tv” « Des centaines de camions contenant des denrées alimentaires sont bloqués sur plusieurs dizaines de kilomètres.» Au niveau du port autonome de Cotonou, la situation est palpable. Le transit des conteneurs vers le pays sahélien connait des perturbations. Si pour le moment la situation semble être gérable, elle peut très tôt dégénérer, car les frontières entre le Bénin et le Niger constituent le principal moyen de transit des marchandises.
Ouhoumoudou Mahamadou, premier Ministre du gouvernement déchu de Mouhamed Bazoum a expliqué que le Niger ne pourra pas tenir face aux sanctions de la Cedeao. Plus loin, il prévient sur la mort de plusieurs personnes, qui peut subvenir si les putschistes ne se plient pas aux demandes de l’institution ouest-africaine.
Il convient de préciser que la Cedeao et l’Uemoa ont ordonné sans conditions, la libération du Président Bazoum, qu’elles considèrent d’ailleurs comme étant toujours le Chef de l’État nigérien, conformément à la constitution.
Nassiratou ADAMOU (Stg)
