La libération du professeur Joël Aïvo en détention depuis 2021, est demandée par le groupe de travail de l’Organisation des Nations Unies (Onu). Cette entité de l’organisation internationale juge arbitraire, la détention du constitutionnaliste et candidat recalé à la présidentielle de 2021 et exige sa libération immédiate.
Dans un avis en date du 15 août 2024, rapporté par plusieurs médias dont Banouto, le groupe de travail de l’Onu a révélé une violation de plusieurs droits de l’opposant béninois Joël Aïvo. Dans l’avis publié, le groupe de travail a fait savoir que le droit de Joël Aïvo de disposer de temps et de facilités nécessaires à la préparation de sa défense a été violé ainsi que le principe d’égalité des âmes. De même, le groupe de travail souligne que le droit du professeur de droit à un procès équitable par un tribunal indépendant et impartial n’a pas été respecté.
Dans son avis, le groupe de travail dénonce une détention arbitraire parce que «dépourvu de base légale». Plus loin, il indique que la privation de Joël Aïvo de sa liberté est contraire aux articles 2,3,7,9,10,11,19,20 et 21 de la déclaration universelle des droits de l’homme et aussi aux articles 2,9,14,19,21,22,25 et 26 du pacte international lié aux droits civils et politiques.
Au regard de ses violations flagrantes selon le groupe de travail de l’Onu, il demande la libération pure et simple de Joël Aïvo et invite les autorités à, «veiller à ce qu’une enquête approfondie et indépendante soit menée sur les circonstances de la privation arbitraire de liberté de M. Aïvo, et de prendre les mesures qui s’imposent contre les responsables de la violation des droits de celui-ci».
Il faut rappeler que le professeur Joël Aïvo est condamnée à 10 de prison pour complot contre la sûreté de l’État et blanchiment de capitaux.
Samira ZAKARI