Classée comme 6ème Objectif de Développement Durable (Odd), l’eau est devenue une denrée rare dans la commune de Ouassa-Pehunco, précisément dans l’arrondissement de Tobré. Dans cette localité, les populations ne connaissent presque plus le goût de l’eau potable. Et pour cause, les quelques pompes à motricité humaine présentes dans cet arrondissement sont pour la plupart dans un état défectueux et ne répondent pas aux besoins en eau des populations. Celles-ci sont obligées de se ruer vers le barrage destiné à l’abreuvage des animaux. Et là, ils sont obligés de confronter les bouviers pour une eau dont la qualité reste dangereuse pour la santé. Le maire de la commune Koto Orou Maré parle d’un problème d’obtention de visa de contrôle financier pour la réhabilitation de ces infrastructures. Mais pour ces populations en quête du liquide vital, la qualité importe peu tant que cela permettra d’étancher leur soif.
Le maire Koto Orou Maré apporte des explications
Informé de la situation des habitants de Tobré, le maire Koto Orou Maré a fait savoir que la mairie à passé un marché de réparation de 170 pompes dans la commune. Cependant, «depuis près d’un mois, nous sommes confrontés à l’obtention du visa du contrôle financier sans lequel le prestataire ne peut démarrer les travaux. Certains prix des articles ne figurent pas dans le référentiel de prix 2024. Il fallait donc avoir une homologation de ces prix avant le visa du contrôle financier. Ce qui vient d’être fait », a-t-il expliqué. L’autorité communale rassure par ailleurs que la remise de site se fera bientôt.
En attendant, les populations continuent de boire l’eau de barrage.
Samira ZAKARI
