L’examen du Certificat de Qualification aux Métiers (Cqm) a été lancé le lundi 26 avril 2021 sur toute l’étendue du territoire national. A Parakou, les candidats planchent dans 6 centres de compositions. La particularité du Cqm de cette année, est la participation des détenus de prison ayant suivi une formation professionnelle. Ils sont au total, 21 candidats à plancher pour cet examen après plusieurs mois de formation dans les métiers tels que le tissage, la couture et la coiffure homme.
Faustin Ahouanssè Faton représentant le régisseur de la prison civile de Parakou a rassuré les candidats de ce que les épreuves sont à leur portée. « Je voudrais par cette intervention, rassurer mes amis détenus que c’est ce qu’ils ont l’habitude de faire ici qu’on va leur demander. Il n’y a pas à paniquer. Il faut faire ce que vous savez faire, et le succès suivra », a-t-il lancé.
Le maire de la ville de Parakou présent au lancement, a salué l’initiative qui a consisté à former les détenus de prison dans un métier en vue de leur insertion professionnelle une fois libre. « Lorsque vous aurez votre diplôme et que vous allez quitter cet établissement, vous serez utile à la population et utile à vous-mêmes », a rassuré le maire de Parakou.
Selon le Directeur Départemental des Enseignements, Secondaire, Technique étude la Formation Professionnelle du Borgou (Ddesftp), Abdoul Hadir Biga cette idée d’initier les prisonniers aux métiers d’avenir, entre en ligne de compte dans la vision du gouvernement qui est de faire de la formation professionnelle, un levier de développement. « Ce n’est qu’à travers la formation aux métiers qu’on va pouvoir former des citoyens aptes à faire face aux exigences d’un marché de travail de plus en plus difficile », a laissé entendre le directeur.
Le Secrétaire Général (Sg) de la préfecture du Borgou Sanni Bio Bayé a, de son côté, félicité les détenus pour le choix fait d’apprendre un métier. Car, c’est la seule manière pour eux, de prendre en charge leur famille et de contribuer au développement de la Nation, pense-t-il.
Samira ZAKARI