Un huissier de justice est accusé par les ex-agents de la Société Gabonaise de Développement et d’Elevage (Sogadel) d’avoir détourné leurs fonds. En effet, l’huissier de justice aurait détourné ces fonds lors de l’expulsion des ex-agents de cette société, le vendredi 24 septembre 2021.
A propos de ce conflit foncier qui a opposé cette institution aux ex-agents de Sogadel, le tribunal de première instance de Libreville a rendu son verdict en faveur de la mairie d’Owendo. Pour faire exécuter la décision de la justice, l’huissier et ses éléments ont décidé expulser ces familles considérées comme squatters dans la société depuis que celle ci avait cessé de fonctionner. Mais malheureusement, ces expulsés ont déclaré avoir perdu d’importantes sommes d’argent.
Selon les informations du site « Vatricof. Com » un expulsé qui a requis l’anonymat a dénoncé que « lorsque l’huissier est venu faire l’opération de déguerpissement, nous avons été surpris parce qu’il ne nous a pas permis d’entrer dans les chambres prendre nos bagages. Il a même fait arrêter certaines personnes qu’il a mises dans les béliers de la police. Lui même et ses éléments dont il sait l’identité, savent là où est parti notre argent, ils nous ont détourné de l’argent», a-t-il fait savoir avant d’ajouter que « nous sommes en période scolaire et on avait déjà gardé de l’argent pour la rentrée de nos enfants. Ils nous ont détourné cet argent. Nous voulons que ce soit remboursé rapidement. Ils ne peuvent pas douter parce que ce sont eux mêmes qui ont fait leur plan. L’huissier ne chasse pas le propriétaire de la maison. Un huissier entre dans la chambre avec le propriétaire lui même. Et il vous demande de prendre les choses importantes. Il ne vous laisse pas dehors pour entrer seul. Pour mon cas, c’est 1 million 145 mille qu’ils ont pris. Qu’ils assument ».
A en croire la source, les victimes contestent la décision du tribunal. Selon eux, la mairie d’Owendo n’a pas de titre foncier. Et comme l’huissier de justice n’a pas le droit de les faire partir des logements que leur avait construits le feu président Omar Bongo Ondimba. Surtout que leurs droits légaux n’ont pas été payés. L’Etat leur doit encore une somme de 400 millions de fcfa.
Floriane AYEDAMOU (Stg Cfoman-Daabaaru)