Depuis le samedi 1er mars 2025 et ce pour 29 ou 30 jours, les musulmans du monde entier observent le jeûne du mois de Ramadan. Une période de communion spirituelle pendant laquelle, ils se privent de manger et de boire pendant la journée. Ainsi, l’un des aliments dont la consommation est fortement recommandée aux musulmans pendant cette période et surtout à la rupture, est le fruit. Riche pour la plupart en vitamine et en sels minéraux, les fruits aident à prévenir les risques de constipation, d’indigestion, d’hypertension artérielle et de maladies digestives. Les spécialistes de la santé précisent plus loin qu’ils sont d’excellentes sources d’énergie indispensable au jeûneur.
Malheureusement, au Bénin et surtout à Cotonou, les musulmans devront encore faire face à la hausse du prix des fruits sur le marché. En effet, actuellement il faut débourser le double du prix pour s’offrir une pastèque soit 1 500f ou 1 000 Fcfa une petite boule. Il en est de même pour l’orange qui est désormais à 50 fcfa l’unité ou plus en fonction de la taille. Sur le marché, les vendeurs pointent du doigt la rareté des fruits.
Mais la situation reste identique à chaque mois de Ramadan, qu’on se demande s’il s’agit toujours d’une simple coïncidence ou de la mauvaise foi des commerçants. Comment comprendre que le prix des fruits grimpe tout à coup au démarrage du jeûne musulman alors qu’il ne se déroule pas toujours dans la même période ?
Quand on considère le fait que le ramadan est l’une des périodes où la consommation de fruits connaît une hausse, l’on peut dire aisément que les vendeurs mettent à profit ce moment pour se faire plus de bénéfice sachant qu’il y a une catégorie de consommateurs qui s’en procurent quel que soit le prix. Sinon, y a-t-il pas au moins un seul fruit dont la période coïncide avec le Ramadan ?
En attendant, les musulmans continuent d’égrener les jours de jeûne essuyant une double peine liée à la morosité économique couplée à la cherté des fruits sur le marché. Les autorités du ministère du commerce et l’association de la défense des consommateurs sont appelés à mettre fin à cette pagaille.
Samira ZAKARI