INSÉCURITÉ GRANDISSANTE À PARAKOU : Ça vole, cambriole et braque comme dans une ville sans police ni autorités . Les populations dans la psychose

8 mois ago | Written by
21 573 vues
0 0

L’insécurité devient de plus en plus grandissante ces derniers temps dans la ville de Parakou. Des citoyens sont dépossédés de leurs biens par les hors-la-loi presque quotidiennement. Le dernier cas est celui d’un journaliste de l’Office de Radiodiffusion et Télévision du Bénin (Ortb) de Parakou qui a été braqué tôt le matin du mercredi 23 août 2023.

En effet, il ne se passe pas une semaine sans qu’on ne parle d’une scène de braquage, de cambriolage et de vol. La moto d’un artiste de la ville de Parakou a été volée au quartier Amawignon, dans le troisième arrondissement. Dans le même arrondissement, précisément à Yokossi 2, une boutique de mercerie a été cambriolée et une moto emportée le mois de juillet passé. Dans la nuit du lundi 7 au mardi 8 août 2023, une boutique de vente de divers a été vidée de son contenu par des hommes sans foi ni loi à Tibona, un quartier situé dans le premier arrondissement de Parakou. A celà, s’ajoutent, les cambriolages de trois journalistes et la comparable du groupe de presse Daabaaru en juin dernier et le braquage de deux professionnels des médias du même média. La peur et l’angoisse gagnent les populations. Malgré la sonnette d’alarme des habitants et autorités locales, le phénomène persiste.

Les efforts de la Police Républicaine bien que réels, semblent insuffisants car l’insécurité grimpe au quotidien. Les autorités de la ville continuent de faire la sourde d’oreilles face aux cris de cœur des populations.

Selon certaines indiscrétions, la saison des pluies, l’impraticabilité des voies secondaires, l’absence d’énergie électrique dans certaines zones de la commune seraient des facteurs qui favorisent ces cas de braquage, vol et cambriolage. Il revient donc aux autorités et forces de l’ordre de prendre en compte ces paramètres afin d’appliquer la thérapie correspondante pour mettre hors d’état de nuire ces hommes sans foi ni loi. Dans un contexte de crise économique où les populations peinent à joindre les deux bouts, si l’insécurité doit s’y ajouter, ce sera l’enfer sur terre.

Wilfried AGNINNIN

Article Categories:
A la une · Au cœur des communes

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Daabaaru