« LA DOULEUR DE LA FAUTE » DE YANNICK TCHANGO : L’association Jeproce en fait une représentation scénique à l’institut français de Parakou

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“La douleur de la faute”, c’est ainsi que s’intitule la nouvelle pièce théâtrale écrite par Yannick Tchango. Elle a été mise en scène samedi 7 septembre 2024 à l’institut français de Parakou par l’association des Jeunes Engagés pour la Promotion de la Culture et de l’Éthique (Jeproce). Cette pièce a fait l’objet d’une forte représentation autour des thématiques d’actualité dont le cyber harcèlement, les droits des femmes et le dialogue parent-enfant. Soutenu par l’Institut Français du Bénin (Ifb), cet événement s’inscrit dans le cadre du dispositif d’aide à la création jeune public.

Aboubakar FAÏSSAL (Stg)

La représentation scénique de la pièce théâtrale “La douleur de la faute” a été un succès. A travers une mise en scène sobre et intelligente, les cinq acteurs qui se sont succédé ont incarné des personnages plongés dans des dilemmes moraux, des situations de harcèlement et de violences. Des maux quasiment invisibles mais qui sont à tout bout de champ, rencontrés dans la société. La pièce théâtrale insiste sur le cyber harcèlement, un fléau qui touche un nombre important de personnes, en l’occurrence les jeunes. Elle aborde aussi des thématiques sociales qui font l’actualité.

Le président de l’association Jeproce et membre du comité d’organisation Maxim Agbaka a souligné qu’ils ont choisi de monter cette pièce à «cause des sujets contemporains qu’elle traite». A l’en croire, la pièce «donne aussi une voix forte aux femmes, leur permettant de s’exprimer sur des réalités qui touchent notre quotidien». Ces propos ressortent ainsi la nécessité de faire recours à l’art, pour sensibiliser les jeunes générations. De même, il a précisé que «l’objectif visé en organisant ce spectacle est atteint, cela est même allé au-delà de nos attentes». Au regard du temps combien insuffisant pris pour préparer cette pièce, Maxim Agbaka a laissé entendre qu’il y a encore «des ajustements à faire pour que le spectacle soit encore plus abouti».

Au terme du spectacle, les spectateurs, très touchés par les thématiques abordées n’en revenaient pas. «C’est à l’occasion de ce spectacle que j’ai découvert qu’il y a quelque chose qu’on appelle “cyber soldat”», a confié Albéric Chabi-Egba, un acteur culturel présent à cette occasion. Pour lui, c’est des opportunités que les jeunes peuvent saisir pour mieux se mettre au service du grand public. «Cela peut aider à mieux protéger la société face à tout ce qui se passe sur les réseaux», a-t-il ajouté. Pour sa part, Abdel Wali Moustapha a fait savoir que grâce à ce spectacle, il a compris qu’il est d’une importance capitale pour chaque parent, d’écouter son enfant et surtout de l’accompagner dans sa vision pour un avenir meilleur.

Il convient de souligner que ce spectacle a vu le jour grâce à l’Institut Français du Bénin (Ifb) qui a accepté d’accompagner le projet dès ses premiers pas. Un soutien qui a permis à Yannick Tchango et son équipe de développer un contenu à la fois engageant et éducatif. Le spectacle a de même été une occasion pour lancer un dialogue autour des enjeux liés à l’usage des nouvelles technologies et de la condition féminine. Deux sujets d’une importance capitale dans la société actuelle. Nul doute qu’après quelques retouches, cette pièce va connaître un avenir encore plus brillant.

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