Le maire de la commune de Tchaourou Jonathan Awo Dominique avait annoncé une nouvelle opération de libération des espaces publics qui devrait démarrer le 29 mai 2024. L’opération qui prenait en compte la route nationale inter-états notamment les arrondissements de Tchaourou centre et de Tchatchou a été reportée à une date ultérieure. Par ces temps de cherté de la vie et de misère de la population, si cette opération arrivait à se réaliser, le Maire Jonathan Awo en rajouterait à la misère de ses mandants.
Pour le maire, cette opération faisait suite aux différentes actions d’informations et de sensibilisations faites par la mairie et la police Républicaine à l’endroit des populations. Mais visiblement, l’autorité communale est revenue sur sa décision peut-être pour mieux sensibiliser les occupants illégaux des espaces publics. La décision n’est pas annulée, ce qui voudrait dire que l’opération est toujours d’actualité.
Mais à y voir de près, ce que les populations traversent par ces temps de cherté de la vie, cette opération bien que légale, aura des conséquences néfastes sur les populations car, ce sont les boutiques qui sont situées aux abords de ces voies. La même opération a eu lieu dans plusieurs localités sans aucune initiative de réaménagement par l’État. Au contraire, ces places ont été recolonisées par les populations ou par des délinquants devenant des endroits à forts risques. Autre aspect qu’il ne faut pas perdre de vue, est que la décision du maire intervient à un moment où le gouvernement a lancé une tournée nationale de reddition de compte pour présenter ses réalisations au profit des populations. Quel bilan présenter devant des populations dont les commerces ont été saccagés ?
La libération des espaces publics, est une bonne chose compte tenu de ses avantages, mais penser à un plan d’accompagnement et de relogement des occupants et d’aménagement de ces espaces serait encore meilleur.
La Rédaction
