À l’approche de la ménopause, l’un des problèmes de santé qui guette la femme est le cancer du sein. C’est l’un des cancers les plus récurrents au niveau de la gent féminine avec un taux d’incidence qui évolue chaque année dans le monde. Les jeunes filles ne sont pas également épargnées. Le dépistage se présente alors comme l’ultime solution pour sauver des vies. D’ailleurs, le mois d’octobre est consacré à cette affection dévastatrice avec une panoplie d’actions menées à travers le monde.
Samira ZAKARI
En 2022, 2,3 millions de femmes sont touchées par le cancer du sein avec 670 000 cas de décès. Ces statistiques effroyables de l’Organisation Mondiale de la Santé (Oms), montrent à quel point cette maladie constitue une urgence sanitaire.
En effet, à en croire le Dr Issac Houngnigbé, le cancer du sein est une multiplication anarchique des cellules du sein. « Un jour, une cellule commence par se multiplier de façon anarchique et perturbe le système naturel qu’il y a au niveau des seins », a-t-il renseigné.
Selon l’Oms, la maladie survient généralement chez les femmes ne présentant aucun facteur de risque. Elle se manifeste par l’apparition d’une boule dans le sein, la modification de la peau du sein et du mamelon, le durcissement des ganglions au niveau des aisselles et le changement de la taille du sein. Parmi les raisons de survenue du cancer du sein, on note entre autres les causes génétiques, l’âge, l’exposition à certains produits chimiques, la précocité des menstruations.
Le dépistage, un moyen pour sauver des vies
Le cancer du sein lorsqu’il n’est pas très tôt détecté, conduit à la mort. C’est pourquoi le dépistage est indispensable pour prévenir le pire. Selon les spécialistes de la santé, le dépistage passe par des gestes simples comme la palpation qui doit se faire de préférence tôt le matin. Aussi est-il recommandé de privilégier l’allaitement maternel. « La meilleure façon d’éviter le cancer du sein est d’encourager l’allaitement maternel. Le bébé peut téter, votre mari peut aussi le faire. Les hommes peuvent examiner les seins de leurs femmes. La succion de la poitrine c’est très bien », a laissé entendre Mary Azika, sage femme dans la région Upper East au Ghana citée par un média congolais.
Par ailleurs, chaque année le mois d’octobre est consacré à la sensibilisation contre le cancer du sein. Différentes activités sont menées par des structures à divers niveaux pour éclairer la lanterne des femmes sur cette maladie et les aider à connaître leur statut par rapport au mal.
